Le SML a été auditionné ce mercredi 26 juin par la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) de l’Assemblée nationale relative à la chirurgie ambulatoire. Il représentait aussi l’UNPS.
Le SML appelle de ses vœux le développement de la chirurgie ambulatoire, notamment parce qu’elle conduit à des économies de dépenses de santé, en particulier en frais d’hospitalisation. Toutefois, il a regretté que seuls les actes de chirurgie réalisés en établissement de soins soient pris en considération. Le SML souhaite qu’un effort soit fait pour reconnaître, faciliter et encourager les actes de chirurgie ambulatoire réalisés dans le cadre des cabinets de ville.
Cela passe par un intéressement des praticiens libéraux à cette activité notamment avec l’instauration d’une rémunération incitative permettant d’assumer les frais du plateau technique ; et le développement d’une formation continue adaptée. Surtout, le SML appelle à ouvrir et déverrouiller les pratiques chirurgicales, en permettant aux praticiens de pouvoir réaliser en ville, les actes qui ne nécessitent plus d’être réalisés en établissement de soins. À chaque fois que c’est médicalement possible, les interventions relevant de la chirurgie ambulatoire doivent être réalisées en ville, en dehors des établissements, lesquels doivent pouvoir recentrer leur activité chirurgicale sur les cas les plus complexes.
L’atteinte de l’objectif de 70 % de taux de recours national en chirurgie ambulatoire en 2022, contre 58 % aujourd’hui, ne sera possible qu’en mobilisant les praticiens libéraux qui pratiquent la chirurgie externe dans le cadre de plateaux techniques légers.
Enfin, le SML a pointé la nécessité de la bonne coordination du retour à domicile des patients après une intervention en ambulatoire, et proposé la création d’une consultation complexe du généraliste.