Les uns après les autres, les services d’urgence se mettent en grève, n’enpouvant plus de parquer les malades sur des brancards, de ne plus faire leur boulot de soignants, prendre soin : le mouvement a traversé l’été en s’amplifiant avec 237 services en grève au 2 septembre.
Les causes sont multiples, avec trois principales, la désertification médicale multipliant le recours aux urgences faute d’autres possibilités, la suppression massive de lits dans les hôpitaux faisant des urgences un goulot d’étranglement et la fuite des personnels malmenés, mal considérés.
La désertification médicale ne se réglera pas d’un coup de baguette magique, d’autant plus que la ministre se refuse aux vraies solutions, le développement notamment d’un service public, l’obligation à servir des jeunes médecins.
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