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Loi bioéthique : les mises en garde de AIDES (Communiqué)

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Alors que la commission spéciale de l’Assemblée nationale examine ce mardi 10 septembre, le projet de loi bioéthique, AIDES souhaite attirer l’attention sur de nombreuses zones d’ombre du texte et appelle à une grande vigilance sur ces enjeux certes techniques, mais éminemment politiques.

Ces débats ne doivent pas instrumentaliser nos vies !

En 2013, AIDES s’était particulièrement mobilisée en faveur de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels. Cette bataille nous a toutes et tous laissé un goût amer : celui de la haine déversée dans nos rues, sur nos écrans, dans nos radios, dans nos familles. AIDES avait alors reçu des dizaines de témoignages de personnes LGBT, affectées par les débats, parfois forcées de participer à des manifestations niant leur droit même à exister.

Le débat sur le projet de loi bioéthique qui s’ouvre ce jour à l’Assemblée nationale ne doit en aucun cas offrir un terreau favorable à une nouvelle libération de la parole homophobe dans l’espace public. Chaque mot prononcé doit être pesé, notamment de la part du gouvernement.

PMA : n’ayons pas l’égalité timide

L’ouverture de l’assistance médicale à procréation aux couples de femmes et aux femmes seules et sa prise en charge par l’assurance maladie est une excellente nouvelle, un pas de plus franchi en faveur des droits des femmes, et la fin d’une discrimination juridique. Il aura néanmoins fallu près de huit ans pour que les promesses de François Hollande puis d’Emmanuel Macron se concrétisent. A croire qu’en matière d’égalité, il n’y a jamais urgence à légiférer.

AIDES sera par ailleurs vigilante aux discussions autour de l’intégration des hommes trans au dispositif. Le texte ne doit en aucun cas  gommer une discrimination pour en créer une nouvelle. AIDES dénonce cette situation absurde et demande l’inclusion des personnes trans à ce texte de loi.

Intelligence artificielle et données personnelles : les patients-es doivent avoir voix au chapitre

Si l’inscription dans la loi du principe de garantie humaine du numérique en matière de santé permet une précaution dans le maniement de l’intelligence artificielle, avec la garantie de l’intervention d’un-e professionnel-le de santé dans le paramétrage de l’algorithme, AIDES déplore l’absence de prise en compte des patients-es dans les processus de décision.

AIDES appelle :

  • à l’intégration systématique aux réflexions des associations représentantes des usagers-ères du système de santé
  • au respect du consentement libre et éclairé des usagers-ères, et donc à l’information en amont du recours à l’intelligence artificielle, et non uniquement à la remise des résultats
  • à l’accès des usagers-ères à la teneur des données partagées et de leurs usages futurs.

Lire la suite du communiqué ICI

Contact presse :
Elody Croullebois
01 77 93 97 65
ecroullebois@aides.org

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