Le 12 septembre, la Commission européenne et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont organisé conjointement le premier sommet mondial de la vaccination à Bruxelles. L’objectif est de donner un coup d’accélérateur à l’action mondiale visant à mettre un terme à la propagation des maladies à prévention vaccinale, et de plaider contre la diffusion de fausses informations sur les vaccins dans le monde entier.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a déclaré: «Il est inadmissible que, dans un monde aussi développé que le nôtre, des enfants meurent encore de maladies qui auraient dû être éradiquées depuis longtemps. Pire encore, la solution est entre nos mains, mais elle n’est pas pleinement utilisée. La vaccination permet déjà de prévenir 2 à 3 millions de décès par an et pourrait éviter 1,5 million de décès supplémentaires si la couverture vaccinale mondiale était améliorée. Le sommet d’aujourd’hui est l’occasion de s’attaquer à ce problème. La Commission continuera à travailler avec les États membres de l’UE pour soutenir leurs efforts nationaux, ainsi qu’avec nos partenaires présents aujourd’hui. Il s’agit d’un défi mondial que nous devons relever ensemble et maintenant.»
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré: «Après de nombreuses années de progrès, nous sommes à un tournant décisif.La rougeole a fait sa réapparition et un enfant sur dix continue de ne pas recevoir les vaccins essentiels. Nous pouvons — et nous devons — nous remettre sur la bonne voie. Nous n’y parviendrons qu’en veillant à ce que chacun puisse bénéficier de l’efficacité des vaccins, et en faisant en sorte que les gouvernements et les partenaires investissent dans la vaccination, qui constitue un bien social et un droit pour tous. Le moment est venu d’intensifier les efforts pour encourager la vaccination en tant que composante essentielle de la santé pour tous.»