La ministre de la Santé Agnès Buzyn a dévoilé douze mesures destinées à remédier à la crise qui secoue les urgences des hôpitaux depuis plus de six mois. 750 millions d’euros ont été débloqués pour appliquer ce plan prévu sur trois ans. Pour les CDF, les chirurgiens-dentistes libéraux doivent être inclus dans ce plan.
Les CDF interpellent le ministre de la Santé sur le fait que les chirurgiens-dentistes traitentquotidiennement un nombre important de patients en situation d’urgence. Ils rappellent que la dernière Convention dentaire a inscrit la consultation d’urgence mais que celle-ci n’a pas étévalorisée en conséquence.
Les CDF regrettent que les syndicats de chirurgiens-dentistes libéraux n’aient pas été associés au pacte de refondation des urgences alors qu’ils ont depuis longtemps mis en place un service de garde les dimanches et les jours fériés.
Les chirurgiens-dentistes libéraux de garde pratiquent déjà de nombreux gestes d’urgence qui :
– désengorgent les hôpitaux,
– sont moins coûteux chez le praticien de garde qu’à l’hôpital,
– ne peuvent être effectués par les médecins libéraux.
Si les annonces de la ministre s’inscrivent dans le sens d’une réforme en profondeur, il estindispensable que les chirurgiens-dentistes en soient partie intégrante.
Pour ces raisons, les CDF entendent que la place du chirurgien-dentiste dans ce plan d’urgence, soit reconnue et réclament une reconnaissance financière pour la prise en charge des soins nonprogrammés et une revalorisation de la consultation d’urgence et des jours d’astreinte.