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« Face au malaise de l’hôpital, le Premier Ministre se moque des soignants en souffrance », estime le SNPI (Communiqué)

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La journée d’action 14 novembre 2019 à l’appel unitaire des syndicats et des collectifs, a été un grand succès. Elle a montré qu’Agnès Buzyn n’est pas à la hauteur des attentes, et que le Premier Ministre est désormais l’interlocuteur direct des hospitaliers.

« Tout le monde est mobilisé, du médecin au cadre de santé en passant par les soignants, parce que cela fait dix ans que l’on retire du budget à l’hôpital. Plutôt que de recevoir une délégation pour entamer des négociations, le Gouvernement a préféré travailler dans son coin, pour proposer une semaine après des mesures sans rapport avec nos revendications(rouvrir des lits, créer des emplois, revaloriser les salaires) !», déclare Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE-CGC).

La dette des hôpitaux ne concerne pas les soignants

« Les soignants n’ont rien demandé concernant la dette des hôpitaux, cela représente des jeux d’écriture pour la technostructure, mais ne répond pas aux besoins des soignants dans la vraie vie. Notre quotidien, c’est le budget de fonctionnement. La dette, c’est du budget d’investissement pour les travaux et les restructurations ».

Pire, nous savons qu’en Allemagne, la dette des hôpitaux avait été apurée, pour les rendre plus attrayants lors de leur privatisation. Un hôpital public du Maine-et-Loire devait être privatisé, et c’est la mobilisation des hospitaliers qui a repoussé le projet ce mois-ci.

Lire la suite du communiqué du SNPI

PJ

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