Alors qu’on estime en France que 1000 décès par an sont provoqués par les papillomavirus, la Haute Autorité de santé (HAS), saisie par le ministère de la Santé, étudie les moyens pour freiner la transmission de ces virus.
Dans le projet d’avis publié le 30 octobre 2019, la HAS affirme en effet vouloir étendre la vaccination contre les papillomavirus humains aux jeunes garçons. Actuellement, la couverture vaccinale, qui cible les jeunes femmes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, s’élève à 30 % de la population. Seules 24% des jeunes filles sont vaccinées selon un schéma complet à 16 ans, ce qui reste très insuffisant et ne répond pas aux objectifs fixés à 60 % par le Plan Cancer 2014-2019.
En France, l’incidence des HPV impliqués dans les cancers de l’oropharynx est estimée à 46,5% et 10,5% dans les tumeurs de la cavité buccale et est au premier rang des cancers des voies aérodigestives en Europe.
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