La mise en œuvre de la Loi Buzyn, « Ma santé 2022 » touche tout à la fois au parcours de soins, au secteur hospitalier et universitaire avec les urgences en état de choc, à la psychiatrie mise à mal, à la filière gériatrique en Île-de-France, déstructurée par la fermeture programmée de 50% (1061) des lits de Soins Longue Durée (SLD) d’ici 2023, dont 326 en Val-de-Marne et qui devraient être « compensées » par d’éventuelles nouvelles places en EHPAD dont personne ne sait s’ils seront publics ou privés.
Dans le même temps, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a adopté, sans débat, le 8 juillet dernier « La nouvelle AP-HP », un vaste plan de restructuration des Groupements Hospitaliers déjà existants et qui impacte le sud de l’Ile de France.
Pour autant nous savons que la démographie actuelle et à venir par le vieillissement de la population d’ici 2030/2050 n’est pas sans poser une question de société majeur. Une crise doublée d’un financement inadapté pour répondre aux besoins de santé notamment ceux des populations les plus fragilisées. A cela, s’ajoute un Plan Régional Santé (2018-2022), qui ne fait pas consensus tant auprès des collectivités locales, des syndicats que des associations d’usagers, et de surcroit très vite remis en cause.
Un état des lieux qui se double d’un manque de concertation, de dialogue social, d’information.
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Date et lieu : Vendredi 29 novembre à Créteil-Maison des Syndicats