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Dépistage VIH – IST – Hépatites virales : « une semaine pour en parler et faire le point en Nouvelle-Aquitaine » (Communiqué)

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Face à une recrudescence des Infections Sexuellement Transmissibles (IST), au retour de maladies que l’on croyait disparues telles que la syphilis et à une baisse de l’utilisation des préservatifs, l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine (ARS) organise une semaine de promotion du dépistage du VIH, des IST et des hépatites virales, en partenariat avec Santé publique France, du 25 novembre au 1er décembre 2019. C’est le moment de vous demander : à quand remonte votre dernier test ?

Une semaine pour…

·     SENSIBILISER les Néo-Aquitains aux enjeux du dépistage précoce du VIH, des IST et des hépatites virales,

·     MOBILISER les acteurs locaux et les professionnels de santé pour promouvoir et faciliter l’accès au dépistage,

·     FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité.

Les infections sexuellement transmissibles : un enjeu de santé publique

En 2018, malgré une légère augmentation du taux de dépistage VIH (+ 6 % par rapport à 2017[i]), le taux de découverte de séropositivité en Nouvelle-Aquitaine est parmi les plus élevés de Métropole[ii] (60 cas par million d’habitants) avec une part encore trop importante de personnes qui méconnaissaient leur infection. En effet, 22 % des découvertes de séropositivité ont été faites à un stade avancé du VIH.

Entre 2017 et 2018, le nombre d’infections à gonocoque a augmenté de 50 %[iii] (373 nouveaux cas déclarés) et le nombre de cas de syphilis a augmenté de 9 %3 (229 nouveaux cas déclarés).

A cela s’ajoute une baisse de l’utilisation des moyens de prévention (préservatifs).

Quelles IST peuvent être repérées par le dépistage ?

VIH ou Virus d’Immunodéficience Humaine

Le VIH s’attaque au système immunitaire. Le malade risque de contracter toutes les maladies infectieuses, même les plus graves. Les premiers symptômes apparaissant au bout de nombreuses années, on ne se doute de rien et on transmet le virus sans le savoir, d’où l’importance de se faire dépister.

Gonocoque

Plus connu sous le nom de « chaude pisse », l’infection à gonocoque est une infection vénérienne causée par une bactérie. Cette maladie provoque des brûlures et/ou un écoulement jaune par la verge, le vagin ou l’anus. Elle peut entraîner une septicémie (infection grave), faciliter la transmission du VIH, et entraîner la stérilité (chez les femmes).

Chlamydiae

L’infection à chlamydiae est causée par une bactérie. Souvent dénuée de symptômes, cette IST est fréquente et touche, dans les ¾ des cas, les adolescents et les jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans. L’infection à Chlamydiae n’est pas bénigne et peut entraîner une stérilité chez la femme.

Syphilis

La syphilis est due à une bactérie. En l’absence de traitement précoce, la syphilis peut provoquer de graves complications neurologiques et, chez la femme enceinte, une atteinte du nouveau-né.

Papillomavirus

Les Papilloma Virus Humains peuvent être responsables de lésions bénignes ou malignes (verrues vulgaires, verrues génitales). Chez la femme, ils peuvent entrainer le cancer du col de l’utérus (près de 3 000 nouveaux cas en France en 2018). Le seul traitement préventif est la vaccination.

Quelles hépatites peuvent être repérées par le dépistage ?

Hépatite B

L’hépatite B (VHB) est une maladie due à un virus qui s’attaque aux cellules du foie. Ce virus est essentiellement présent dans le sang, le sperme et dans les sécrétions vaginales de la personne infectée. Il peut entrainer une cirrhose ou le cancer du foie  (environ 10 500 nouveaux cas en 2018 en France).

Hépatite C

L’hépatite C (VHC) est une maladie due à un virus qui comme l’hépatite B s’attaque aux cellules du foie. Elle peut entrainer une cirrhose ou le cancer du foie.

Pour se protéger de la plupart de ces maladies, il faut utiliser un préservatif (masculin ou féminin) à chaque rapport sexuel. La vaccination est recommandée pour le Papillomavirus et l’Hépatite B.

Le dépistage : quand, comment, où ?

Quand ?

Il faut réaliser un dépistage de toutes les maladies présentées ci-dessus :

·         En cas de rapport non protégé, y compris le sexe oral (fellation ou cunnilingus), ou si le préservatif s’est déchiré,

·         Si une relation se stabilise avec le/la même partenaire et qu’on ne veut plus mettre de préservatif (les deux personnes doivent se faire dépister),

·         Lorsqu’une grossesse est envisagée pour éviter une éventuelle transmission au nouveau-né.

Comment ?

Pour vous faire dépister, plusieurs solutions simples existent :

·         Les Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) ou tests de dépistage rapide pour le VIH, l’Hépatite C et prochainement le Papillomavirus : avec seulement une goutte de sang recueillie au bout du doigt, les TROD permettent d’obtenir en quelques minutes un résultat fiable. Si le résultat est positif, cela signifie qu’il y a une très forte suspicion d’infection. Les TROD sont réalisés par des professionnels formés qui accompagneront les personnes.

·         La prise de sang qui permettra de rechercher les anticorps et les antigènes dans le sang,

·         Les autotests pour le VIH : vendus en pharmacie, ils permettent de détecter dans le sang humain les anticorps produits après une infection. Le prélèvement, la lecture et l’interprétation des résultats sont réalisés par la personne elle-même. La réponse apparaît en 15 à 30 minutes. Si le test est positif, en parler à son médecin,

·         Un prélèvement et/ou un frottis vaginal chez la femme ou un prélèvement urétral chez l’homme (prélèvement d’un liquide ou de cellules) permettant de rechercher le germe contaminant (Chlamydiae, Gonocoque, Papillomavirus, Syphilis),

·         Parfois les symptômes apparents orienteront le diagnostic.

Où ?

Pour réaliser un test de dépistage, vous pouvez :

·         Demander conseil à votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme qui pourront vous le prescrire,

·         Vous rendre directement dans un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD),

·         Vous rapprocher d’associations de prévention habilitées à pratiquer des TROD.

Pour connaître les adresses des associations ou des CeGIDD, consultez les cartographies en ligne sur le site internet de l’ARS Nouvelle-Aquitaine : https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/depistage-vih-ist-hepatites-virales-quand-remonte-votre-dernier-test

A RETENIR

Pour vous protéger du VIH-IST-Hépatites : 3 gestes simples

1.       UTILISEZ UN PRÉSERVATIF pour chaque rapport sexuel et avec chaque partenaire dont vous ne connaissez pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST. Attention : prendre une contraception (pilule, spermicides, DIU…) ne protège pas des IST,

2.       VOUS FAIRE DÉPISTER des IST de manière régulière lorsque vous avez plusieurs partenaires et à chaque fois que vous souhaitez arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier (notamment car beaucoup d’IST n’ont pas ou peu de symptômes…),

3.       PENSEZ A LA VACCINATION pour l’Hépatite B et le Papillomavirus. Parlez-en à votre médecin.

Des actions de prévention et de sensibilisation proches de chez vous

Retrouvez des exemples d’actions organisées par les acteurs de prévention en Nouvelle-Aquitaine sur le site internet de l’ARS : https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/depistage-vih-ist-hepatites-virales-quand-remonte-votre-dernier-test

> Pour en savoir plus :

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/depistage-vih-ist-hepatites-virales-quand-remonte-votre-dernier-test

www.onsexprime.fr

> Contact presse :

Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine
Département communication
Marie-Claude SAVOYE
Tél : 05 47 47 31 45
ars-na-communication@ars.sante.fr

 

[i] Source LaboVIH

[ii] Source DO VIH

[iii] Source ResIST

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