Ouvert par le Président de la Commission médicale d’établissement locale du GHU H.Mondor/A.Chenevier, le Pr Bertrand GODEAU, représentant aussi le Doyen de la Faculté de Médecine, excusé, et par le Président du Conseil départemental du Val-de-Marne, M. Christian Favier, une centaine de pesonnel.e.s, élu.e.s et usagers dans leur grande diversité syndicale, professionnelle et politique des trois départements du SUD de l’Ile de France (Essonne, Seine et Marne et Val de Marne) se sont retrouvé.e.s le 29 novembre à la Maison départementale des Syndicats à Créteil.
Cette initiative a confirmé la nécessité de nous coordonner à cette échelle, face au manque de moyens humains et financiers que subissent hôpitaux et établissements médico-sociaux. Une situation qui ne trouve pas, avec ce Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), d’issue favorable à la hauteur des enjeux que représentent nos revendications en matière de santé.
La manifestation du 14 novembre dernier, si elle a permis de révéler la révolte des personnels soignants et non-soignants maltraités professionnellement et qui refusent d’être des maltraitants de leurs malades, n’a pas obtenu encore le niveau d’Objectif National de Dépenses de l’Assurance Maladie (ONDAM) indispensable pour sortir de ce marasme. La Conférence des Doyens de Faculté de médecine, elle-même, dans un communiqué considérait comme impossible la mise en œuvre de la réforme du Numérus clausus en septembre 2020, si les budgets de l’Université et de l’Hôpital n’étaient revalorisés de manière conséquente.
La Nouvelle AP-HP en regroupant le SUD de l’Ile-de France dans une quasi même structure n’apportera aucune solution à la question de la désertification médicale mais contribuera à toujours plus éloigner la gouvernance des établissements de la nécessaire proximité.
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