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« Les soubresauts d’un syndicalisme préhistorique » (Communiqué)

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Depuis l’annonce de créer un syndicat unique de médecins spécialistes qui aurait vocation de réunir tous les médecins spécialistes, les centrales, dites poly catégorielles, déclarent à qui veut bien l’entendre qu’elles sont incontournables pour obtenir des avancées. Sont-elles aveugles ? Pensent-elles que nos collègues considèrent que des avancées ont été obtenues depuis plus de 10 ans ? Seuls la médecine générale et les chirurgiens ont arraché des avancées sur le plan conventionnel !

Aveugles, aussi, car ce n’est pas mieux du côté du ministère de la Santé. En matière d’organisation et de restructuration territoriales, les fédérations hospitalières, les MSP, les CPTS et le CNOM sont consultés bien en amont et, demain, si nous ne bougeons pas, seuls les CNP (conseils nationaux professionnels) nous représenteront. La consultation syndicale est désormais réduite à sa plus simple expression au travers de l’exposition toujours polie de l’arrêté ou du décret.

 

La médecine spécialisée, aujourd’hui, dit stop et élève la voix, pour trois raisons :

  • La première concerne l’évolution des rémunérations à la baisse pour certaines spécialités, et des rémunérations maintenues à un niveau indigent pour d’autres. Cela ne permettra pas d’engager les évolutions indispensables dans un environnement en pleine mutation où les multiples entreprises, start-ups, fonds de pension, souhaitent entrer sur ce marché. Les GAFA, et autres, ne nous feront pas de cadeau et nous avons besoin de soutien pour investir.
  • La seconde, c’est l’indépendance de notre métier, indispensable pour être au service de l’humain et accompagner les patients dans leur parcours de santé.
  • La troisième, c’est la reconnaissance de notre place dans le système de soins. Le médecin spécialiste c’est le diagnostic, l’expertise des prises en charge, c’est l’accès à l’innovation. Nous souhaitons être responsables de l’évolution de notre métier et nous souhaitons cette évolution.

 

Comment ne pas sourire lorsque chaque syndicat revendique la paternité d’une mesure ou de l’euro obtenu ? Comment ne pas être désolé de la faiblesse du nombre de leurs cotisants ? Comment ne pas s’interroger sur leurs financements ?

 

Les derniers communiqués de presse de certains sont intolérables surtout quant aux attaques nominatives alors que la grande majorité des syndicalistes donne du temps, de l’énergie au service de la collectivité, respectons ces femmes et ces hommes.

Enfin, comment ne pas sourire, aussi, en observant des syndicats se contorsionner pour paraître le plus grand et le plus fort, comme la grenouille voulant se faire aussi grosse que le bœuf !

Nous sommes vraiment dans l’ancien monde.

« Avenir Spé », c’est construire avec les jeunes pour les jeunes.

« Avenir Spé » a vocation à rassembler tous les médecins dans le respect de la spécificité de chacun.
« Avenir Spé », c’est se donner les outils pour exercer, se développer dans ce nouveau monde du numérique et du digital.

« Avenir Spé », c’est construire une nouvelle forme de syndicalisme, un syndicalisme de services.

« Avenir Spé », c’est accompagner le changement, permettre cette transition indispensable entre ancien et nouveau monde.

« Avenir Spé », c’est fédérer pour mieux se défendre dans un environnement en pleine mutation.

« Avenir Spé », c’est construire avec l’ensemble des acteurs de santé et, surtout, avec les médecins généralistes.

« Avenir Spé », c’est défendre l’indépendance et l’autonomie de la profession.

 

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