Avec le 49-3, le Gouvernement fait le choix de passer en force sur un texte qui engage la protection sociale des Françaises et des Français, alors même qu’il possède une majorité absolue prête à soutenir cette réforme au Parlement. Une décision regrettable, puisqu’elle empêche tout débat démocratique, et irresponsable au regard des inquiétudes de nombreuses catégories professionnelles.
Les discussions engagées sur l’avenir de nos pensions et nos réserves sont, de ce fait, au point mort et il est désormais acquis que nos cotisations passeront de 14 à 28 %. Et ce, sans la moindre contrepartie, car la baisse de la CSG suggérée par la majorité gouvernementale risque certainement d’être retoquée par le Conseil constitutionnel.
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