Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé la mise en place d’une stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection sur l’ensemble du territoire national. Cette stratégie doit bénéficier prioritairement aux professionnels de santé et s’adaptera aux besoins constatés ainsi qu’à l’évolution de la situation et des disponibilités en masques de protection.
Dès le début du mois, deux opérations nationales de déstockage, à hauteur de 25 millions de masques, ont été réalisés pour répondre aux besoins des établissements de santé de référence, des professionnels de santé de ville, des professionnels du secteur médico-social et des transporteurs sanitaires.
Afin de préserver les ressources en masques de protection dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, le Premier ministre a réquisitionné par décret du 3 mars dernier l’ensemble des stocks et production de masques sur le territoire national.
L’utilisation des volumes recensés de masques doit être encadrée afin de répondre avant tout et le mieux possible aux besoins des professionnels de santé, en ville comme en établissement. Elle devra également tenir compte des actions coordonnées par les protections civiles européennes, la Commission européenne ou d’autres institutions de l’Union et des engagements souscrits dans le cadre de la décision 1082/2013/EU et des appels d’offre conjoints organisé par la Commission européenne.
Le Ministre rappelle la priorité nationale : protéger notre système de santé et ses professionnels pour maintenir la prise en charge des patients et la continuité des soins.
C’est pourquoi, après avoir saisi le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) qui a rendu son avis, et après avoir échangé avec les représentants des professionnels de santé, le Ministre a décidé de mettre en place une stratégie de gestion et d’utilisation maîtrisée des masques à l’échelle nationale.
Elle doit bénéficier prioritairement aux professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients COVID-19 en ville, à l’hôpital et dans les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles, ainsi qu’aux services d’aide à domicile, pour garantir la continuité de l’accompagnement à domicile des personnes âgées et en situation de handicap.
Elle sera mise en œuvre en fonction des besoins constatés en masques de protection au sein de l’offre de soins et médico-sociale et auprès des autres acteurs.
Le Ministre souligne que la bonne mise en œuvre de cette stratégie repose sur le civisme et la responsabilité individuelle. L’application par tous des gestes barrières demeure la mesure la plus efficace pour freiner la diffusion du virus. Le respect des consignes qui sont données quant à l’usage des masques est également essentiel.
Elle s’applique pour les deux prochaines semaines. Dans deux semaines, les publics concernés et les consignes d’utilisation pourront être adaptés pour tenir compte de l’évolution de la situation et des ressources disponibles.
Lire la suite du communiqué sur le COVID-19 et la stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection
Contact presse : Cabinet d’Olivier Véran – sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr – 01 40 56 60 65
Bonjour,
Pédopsychiatre au sein d’un centre hospitalier général, nous avons pris des dispositions pour limiter au maximum notre activité clinique avec notamment suspension des activités des hôpitaux de jour de pédopsychiatrie, des activités de groupes thérapeutiques en ambulatoires et les visites à domicile.
Nous essayons de nous organiser pour maintenir des prises en charge en individuel pour les enfants et adolescents les plus fragiles, qui risquent des décompensations psychiatriques.
Cependant, les structures médico-sociales fermant leur accueil (IME, CDAS, APASE…), il existe un risque manifeste que ces jeunes se rendent aux urgences hospitalières ce qui ne me semble, bien évidemment, pas recommandé.
En dehors du communiqué de presse de Madame S. Cluzel, concernant les établissements médico-sociaux, je ne trouve pas d’informations concernant la santé mentale et notamment la pédopsychiatrie hospitalière qu’elle soit au sein d’un CHS, ou comme nous, au sein d’un CH.
Auriez-vous des informations?
avec tous mes remerciements.
Dr Laurence Aulnette