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« L’imagerie médicale libérale en grave péril », estime la FNMR (Communiqué)

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Au front de la pandémie pour maintenir la continuité des soins pour tous(tes) les patient(e)s, l’imagerie médicale libérale est en grave péril.

La FNMR a lancé une enquête nationale auprès des médecins radiologues libéraux portant sur l’organisation des cabinets de radiologie pendant la pandémie et ses conséquences.

  • 77% des radiologues libéraux ont reçu et diagnostiqué des patients suspectés ou atteints de COVID 19.
  • 80% des radiologues libéraux ont pâti de l’insuffisance criante des moyens de protection dans les cabinets de radiologie, pour eux-mêmes, les manipulateurs et les secrétaires.

Les résultats de cette enquête montrent aussi que la crise liée au COVID 19 affecte très profondément tous les cabinets quelle que soit leur taille tant sur le plan de l’organisation que sur le plan financier :

  • 71% des radiologues ont constaté un effondrement de plus de 80% de leur activité ce qui a aussi accéléré la fermeture de certains sites pour en privilégier quelques-uns dans un souci de continuité des soins et de sécurité.
  • Malgré un large recours au chômage partiel et aux mesures communes pour les entreprises, les charges de nos cabinets qui sont élevées, supérieures à 50 000 € par mois pour 63% des centres, courent toujours ou sont simplement décalées. Cette baisse d’activité met en péril l’existence même de dizaines de centres d’imagerie. L’accès à une imagerie de proximité est donc gravement menacé.

Dans cette enquête, les radiologues libéraux dénoncent aussi leur mise à l’écart par certaines Agences Régionales de Santé qui ont réquisitionné les scanners et les IRM exploitées en commun par les radiologues libéraux et hospitaliers, leur supprimant toutes possibilités d’utilisation notamment pour le suivi des patients de ville.Ces limitations dogmatiques des tutelles à associer pleinement le secteur libéral et l’hôpital public dont la radiologie sont d’un autre temps. Elles devront disparaître après cette crise tant pour la lutte contre le COVID mais aussi pour assurer l’accès aux soins de la population

Les radiologues libéraux exigent de pouvoir reprendre une activité proche de la normale, avec toutes les précautions indispensables, y compris sur les plateaux partagés d’IRM et scanner, afin de pouvoir prendre en charge correctement les patient(e)s ambulatoires, et assurer de nouveau le suivi des cancers.  Ils se tiennent prêts à reprendre normalement les dépistages organisés et notamment celui du cancer du sein.

La FNMR n’acceptera plus de nouvelles mesures d’économie qui viseraient encore à affaiblir une spécialité qui a fait la preuve de son caractère indispensable pendant cette épidémie.

La FNMR demande les compensations nécessaires pour préserver l’imagerie médicale libérale.

L’avenir de la radiologie libérale qui assure 70 à 80% de l’imagerie en France est en jeu.

Lire la synthèse et l’enquête

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