Depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus, une partie des patients atteints de cancers et la majorité des patients atteints de maladies urologiques non cancéreuses (calculs rénaux volumineux, pathologies prostatiques bénignes mais compliquées, incontinence urinaire invalidante, conséquences urologiques des maladies neurologiques, transplantation rénale…) ont été mis en liste d’attente.
Pour l’Association Française d’Urologie (AFU), le Conseil National Professionnel d’Urologie (CNPU), le Collège Français des Enseignants d’Urologie (CFEU) et le Syndicat National des Chirurgiens Urologues Français (SNCUF), il est devenu urgent de traiter ces patients en attente depuis de nombreuses semaines, afin d’éviter une perte de chance menaçant le pronostic vital ou fonctionnel.