Pour le Pr Marion Leboyer, directrice de la Fondation FondaMental, psychiatre à l’hôpital Henri Mondor et directeur d’un laboratoire de recherche Inserm : « La lutte contre cette pandémie est une véritable course de fond. Les interrogations médicales et scientifiques sont nombreuses. Nous savons qu’il nous faut répondre aujourd’hui aux besoins des patients en rupture de soin psychiatrique mais également à ceux des personnes fragilisées par la crise sanitaire et sans antécédent psychiatrique. Mais pour mieux soigner demain, il nous faut comprendre l’infection au Covid19 et ses impacts multiples chez les patients, sur leur santé physique comme psychiatrique. Nous manquons encore de recul et de données. La recherche pourra nous aider. »
Alors que s’ouvre le Ségur de la Santé et que le collectif Les jours heureux publie un Manifeste pour la santé publique et la psychiatrie, la Fondation FondaMental s’associe à ce cri d’alarme et rappelle que les moyens des psychiatres ne sont pas à la hauteur des besoins croissants de la population. Les effets de la pandémie arrivent sur la psychiatrie. Les enfants et adultes habituellement suivis ou récemment fragilisés vont avoir besoin de ces soignants.
La Fondation Fondamental, inquiète de l’après-confinement et de la recrudescence du stress post-traumatique, de l’anxiété, des addictions, des dépressions sévères, lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation et d’appel aux dons : https:// manifest e.fondation-fondamental.org/
Ces dons serviront à financer des projets importants pour avancer sur la prévention et le soin en lien avec les impacts du Covid-19 sur les troubles psychiatriques (projets dans le CP joint).
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