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« Le Ségur et les médecins, l’erreur politique : l’État continuera à économiser 180 millions d’euros par an sur le dos des médecins de garde » (Communiqué)

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Dans le cadre du « Ségur de la Santé » qui vient de se clôturer ce vendredi 10 juillet 2020, le ministre des Solidarités et de la Santé se satisfait d’un accord trouvé avec certains médecins, validant une hypothèse de travail : augmentation de l’indemnité de service public et ajout de trois échelons en fin de carrière.

Action Praticiens Hôpital et Jeunes Médecins ne peuvent signer un accord que s’il comprend, appuyée par les résultats de l’enquête flash réalisée le week-end dernier le juste décompte du temps de travail et la revalorisation salariale pour tous les PH.

En effet, les vrais sujets de l’exercice des praticiens hospitaliers ont été éludés de la négociation.

Le ministre et l’équipe du Ségur nous ont dit avoir bien conscience de l’ « ambiguïté » de la valorisation de la garde de 24 heures à 4 demi-journées, alors que 10 demi-journées ne peuvent dépasser 48 heures. Et immédiatement indiqué que l’écriture « 24 heures = 5 demi-journées (ou plages) » coûterait trop cher : 180 millions d’euros.

Le choix est donc fait de continuer à ne pas reconnaître la réalité du travail hospitalier dans sa contrainte la plus forte : la permanence des soins, c’est-à-dire la prise en charge des patients qui ne peuvent pas attendre, quel que soit le jour et l’heure, quelles que soient leurs origines ou l’état de leur portefeuille, quelle que soit leur pathologie.

Le choix est fait de ne pas verser ces 180 millions correspondant au travail des praticiens qui font des gardes, au prix de la fatigue, du sacrifice de leur vie personnelle, des conséquences sur leur santé à court, moyen et long terme… préférant financer une augmentation aux praticiens en fin de carrière.

Lire la suite du communiqué

PJ

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