L’entrée dans l’enseignement supérieur représente la période de l’émancipation, de découvertes et de l’accès au savoir pour tous. Il se veut ouvert à tous, peu importe l’origine sociale et ethnique de l’étudiant. Cette vision de l’enseignement supérieur n’est que partiellement partagée par l’ensemble des universités et facultés, notamment en médecine où des inégalités persistent.
C’est pour souligner ces vecteurs d’inégalités et apporter des propositions concrètes que l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) publie l’indicateur du coût de la rentrée 2020.
Deux concours marquent aujourd’hui l’entrée et la sortie dans les études de médecine : celui de l’entrée dans les études de médecine, nouvellement PASS et LAS, et l’ECNi en fin de DFASM3. Les enjeux majeurs de ces concours, que ce soit l’entrée dans les études ou le choix de la spécialité et subdivision, impactent les étudiants financièrement et peuvent entraîner une sélection sociale. Entre les organismes privés de préparation aux concours, le quasi-monopole de l’édition des référentiels de connaissances ou encore le rythme d’étude en alternance compliquant l’accès à des jobs étudiants, les facteurs de précarité financière sont nombreux. Avec la mise en place cette année de la réforme de l’entrée dans les études de santé (REES) et prochainement celle de la réforme du second cycle, nous voyons une opportun
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