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Le Syngof réaffirme son attachement au droit statutaire d’exercice libéral à l’hôpital

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La dérive d’une infime minorité de praticiens exerçant le plus souvent dans de grands centres hospitaliers et demandant des honoraires exorbitants, ne doit plus autoriser à stigmatiser l’immense majorité qui – exercice libéral ou non – exerce dans le respect de la loi, de la déontologie et de l’éthique !

L’amendement concernant l’activité libérale des praticiens hospitaliers déposé par Monsieur Christian Paul, député rapporteur pour l’assurance-maladie du PLFSS 2013 à l’Assemblée National, véhicule la suspicion systématique et  alourdit les contraintes  administratives tant décriées dans nos hôpitaux.

L’activité libérale des praticiens hospitaliers est réglementée par des textes clairs et équilibrés, charge à la commission ad hoc de chaque hôpital de les faire respecter, ce qui est largement observé.

Outre sa mission de service public et d’urgences, l’hôpital public revendique cette activité libérale qui permet à de nombreux patients et patientes de bénéficier des soins hospitaliers. Chaque praticien, et c’est le cas pour la grande majorité d’entre nous, exerce une activité publique et une activité libérale dans un grand souci d’équité entre les patients consultant en activité publique ou privée. Ceci permet d’élargir notamment l’offre de soins de nos services hospitaliers sans grever le mode de fonctionnement de nos structures.

Cet accroissement d’activité des hôpitaux, tout particulièrement en obstétrique et chirurgie réglée, apporte, et c’est indéniable, un meilleur équilibre de fonctionnement des services, en apportant de surcroît des revenus complémentaires appréciables à nos structures par le biais des reversements d’honoraires.

Enfin l’activité libérale permet de stabiliser à l’hôpital public des praticiens hyperactifs qui, si elle était remise en cause, partiraient dans le secteur privé et ce le plus souvent sans solution de remplacement.

Au delà des contre exemples nuisibles et insultants pour le corps des praticiens hospitaliers, ce droit statutaire doit, au bénéfice des patientes comme de l’hôpital, être confirmé et appliqué sans stigmatisation des PH concernés.

Le Syndicat des Gynécologues Obstétriciens de France soutient sans ambiguïté les gynécologues obstétriciens  hospitaliers et leur droit statutaire à un exercice libéral réglementé. 

Jacques FAIDHERBE, Vice-président  pôle PH

Pascal de BIEVRE, Administrateur Pôle PH

Pascale Le PORS, Vice-président Pôle PH

Jean MARTY, Président du Syngof

Contact presse :

Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net

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