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Plan de relance : « La santé est reconnue comme un secteur stratégique pour l’avenir du pays : il faut en tirer toutes les conséquences ! », estime Lamine Gharbi (Communiqué)

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Le Plan de Relance présenté par le Premier ministre jeudi 3 septembre a pour ambition de répondre aux conséquences économiques et sociales de la crise mais surtout de construire la France de 2030. La FHP se félicite que la santé y soit reconnue comme un secteur stratégique, créateur de valeur, de cohésion sociale et d’emplois pérennes.

« Depuis plusieurs années, nous rappelons que la santé ne doit pas être vue comme un poste de dépenses qu’il faut maîtriser mais comme un formidable moteur économique et social dans les territoires, pourvoyeur d’emplois durables et non délocalisables ! Je salue la volonté du Gouvernement de miser sur les femmes et hommes qui s’engagent dans la santé et qui auront un rôle majeur à jouer pour l’avenir de notre pays ! » affirme Lamine Gharbi président de la FHP.

Pour que les acteurs de santé aient les moyens d’assumer leur rôle dans la relance de notre pays, ils doivent bénéficier pleinement des mesures déployées par le Gouvernement. « Le Ségur a permis, et c’est important, de rattraper la chape d’austérité qui a frappé les établissements de santé depuis des années. A présent, il faut aller au-delà, en renforçant la capacité de nos établissements à investir et à recruter. La baisse des impôts de production de 10 milliards par an prévue dans le plan de relance va dans ce sens. C’est une mesure importante que nous attendions. » précise Lamine Gharbi.

Plus largement, la FHP salue les montants importants consacrés à l’investissement et dont a cruellement besoin le secteur de la santé pour continuer d’innover au bénéfice des patients. « Nous serons vigilants sur la stratégie d’investissement retenue par le ministère. Elle doit être centrée sur l’accompagnements de projets innovants et structurants pour l’avenir de la santé, tels que le numérique ou encore la reconquête d’une souveraineté industrielle. » rappelle Lamine Gharbi.

La FHP salue l’important effort financier consacré au renforcement de la formation professionnelle, enjeu crucial pour les établissements de santé où 10% des postes sont aujourd’hui vacants, faute de professionnels formés en nombre suffisant. Le Gouvernement prévoit la création d’ici 2021 de 16 000 nouvelles places de formation d’infirmiers et d’aides-soignants. Mais cet effort ne pourra pas répondre intégralement aux besoins des établissements de santé qui manquent de 100 000 professionnels dont 34 000 nouveaux infirmiers.

Pour y répondre pleinement, la formation continue des professionnels de santé doit aussi être soutenue davantage. Les dispositifs doivent être adaptés aux carrières sanitaires et les établissements de santé doivent retrouver la possibilité de flécher leur contribution à la formation vers les besoins de leurs salariés en poste.

Pour Lamine Gharbi, « Une évolution des dispositifs et du financement de la formation continue est indispensable pour répondre aux besoins des soignants et des établissements de santé. Cela permettra de rendre les carrières sanitaires plus attractives et d’améliorer de façon continue la qualité des soins prodigués à nos patients. Outre l’effort en faveur de la formation, il faut aussi favoriser les passerelles entre les métiers. Offrir de la souplesse dans les carrières ne peut que renforcer la motivation ».

Contact presse :
Benjamin Azogui
Direction de la communication
01 53 83 56 56
benjamin.azogui@fhp.fr

 

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