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Le SNPHARE demande « l’ouverture immédiate des chantiers de la permanence des soins et du temps de travail » (Communiqué)

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A l’occasion du congrès (…annulé) de la SFAR, le ministre des Solidarités et de la Santé envoie ce soir un message aux anesthésistes-réanimateurs, « première ligne » de prise en charge des patients lors de la première vague COVID. « Je sais que c’est une mission quotidienne pour vous. [Aux] applaudissements [des Français], j’ai voulu ajouter des actes forts : le Ségur de la Santé a permis de signer des revalorisation historique pour qu’à votre engagement quotidien réponde une vraie reconnaissance de la Nation. […] Nous aurons, dans les mois qui viennent, l’occasion de travailler ensemble sur l’avenir de votre spécialité…».

« Le SNPHARE, historiquement composé d’anesthésistes-réanimateurs, puis ouvert à l’ensemble des spécialités concernées par la permanence des soins, a bien entendu les propos du ministre.

Notre ministre et son équipe connaissent-ils vraiment la nature du travail et les contraintes des anesthésistes-réanimateurs ? Les propositions de « revalorisation historique » du Ségur sont en total décalage avec la réalité de leur travail dans cette spécialité, en équipe, la journée, mais aussi la nuit et le week-end – au prix de leur santé, de leur vie extra-professionnelle.  Les gardes et astreintes, multipliées pour couvrir la première vague de COVID, ont eu une reconnaissance si disparate, et si éphémère, alors qu’elles sont le quotidien de tous les anesthésistes-réanimateurs.

La deuxième vague démarre, peut-être encore plus violente et plus longue, alors que le Ségur a évacué les sujets essentiels à la pérennité de l’anesthésie-réanimation à l’hôpital public.

Ce ne sont pas des mercis et des applaudissements dont nous avons besoin, c’est de la reconnaissance du réel travail des professionnels de santé à l’hôpital public. 

Le SNPHARE répond à la demande du ministre : il est urgent de travailler d’urgence ensemble sur ces sujets :

– Le juste décompte du temps de travail, notamment pendant la permanence des soins,
– La prise en compte de la pénibilité liée à cette permanence des soins,
– La sanctuarisation de temps de collégialité multidisciplinaire et multiprofessionnelle. »

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