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Premier comité de suivi de la stratégie nationale « Agir pour les aidants » (Communiqué)

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Pour accompagner la poursuite du déploiement de la stratégie « Agir pour les aidants – stratégie nationale de mobilisation et de soutien 2020-2022 » lancée le 23 octobre 2019, le premier comité de suivi s’est tenu le 5 octobre 2020, à la veille de la Journée nationale des Aidants.

Pour Brigitte Bourguignon, « Nous sommes fiers d’avoir créé un nouveau droit, l’allocation journalière de proche aidant (AJPA), entrée en vigueur le 1er octobre dernier. Ce droit matérialise un soutien de l’État aux 8 à 11 millions d’invisibles qui sont les acteurs de première ligne de la solidarité. Ceux qui, au quotidien, ont fait le choix s’occuper de leur mère âgée, de leur conjoint ou de leur enfant en situation de handicap. Pour qu’ils n’aient plus à choisir entre leur santé et leur engagement, ce répit de plusieurs mois leur permettra de se consacrer à leur proche sans sacrifier leur vie professionnelle et sociale. Toutefois, il n’est qu’un des moyens de soutenir ces aidants qui ont besoin aussi d’informations claires, d’accompagnement, de répit. C’est tout l’objet de la réponse globale que je veux consolider au sein du projet de loi autonomie que je porterai avec le Gouvernement dans les prochains mois. »

Selon Sophie Cluzel, « Soutenir un aidant dans son quotidien en améliorant sa qualité de vie, c’est la volonté du gouvernement affirmée à travers la Stratégie nationale de mobilisation et de soutien des aidants. Optimiser et accélerer son déploiement s’inscrit en concertation et en co-construction avec l’ensemble des parties prenantes. Je tiens à remercier particulièrement l’ensemble des membres du comité de suivi de la stratégie nationale pour leur implication déterminée et leur engagement en faveur des aidants. »

Lire la suite du communiqué de presse

Contacts presse :

Ministère délégué chargé de l’Autonomie
sec.presse.autonomie@sante.gouv.fr
01 40 56 63 74

Secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées
seph.communication@pm.gouv.fr
01 40 56 85 57

PJ

1 commentaire sur “Premier comité de suivi de la stratégie nationale « Agir pour les aidants » (Communiqué)”

  1. Bonjour,
    si je pense en effet qu’il importe de soutenir et de donner des droits aux « proches aidants », je suis farouchement opposé à la dérive actuelle qui consiste d’une part à ne plus qualifier les proches ( notamment les ascendants) que sous le qualificatif de « aidants » gommant ainsi leur statut et rôle premier de « parent ».: avant d’être des « aidants », ils sont d’abord des « parents ».
    pire encore, ne va t’on pas jusqu’à qualifier des frères et sœurs , mineurs, de « jeunes aidants » désignant d’ailleurs sous cette terminologie globalisante, et donc sans distinction, des mineurs, quel que soit leur âge qui peuvent vivre des situations familiales difficiles du fait de la maladie ou du handicap (voir vidéo de l’association JADE qui présente, sous forme de dessin animé, une petite fille de quelques années dont la maman est atteinte d’un cancer , situation anxiogène pour l’enfant. Que cette situation soit effectivement Anxiogène personne et qu’elle est besoin de soutien, personne n’en doute. la faire rentrer dans le groupe  » jeunes aidants » me parait quand même problématique.) et des jeunes qui peuvent effectivement « aider » lorsque la situation familiale l’exige ( maladie, handicap).
    il me semble que ce sont deux situations différentes que l’on ne peut pas traiter sous le seul vocable de « jeunes aidants ».
    Cette confusion a un effet immédiat sur les chiffres…tout en affirmant que ces « jeunes aidants » sont invisibles, l’association JADE ( dite nationale avec 3 salariés ) en dénombre selon les articles et les interviews( nombreux ) de 500000 à 700000 et donc jusqu’à 3 par classe scolaire!
    on va même à la « pêche » des « jeunes aidants »: extrait d’un article du magazine « vivre ensemble  » N° 152 p 8  » le plus difficile pour nous est d’identifier ces jeunes, car à l’instar des adultes, il se reconnaissent rarement comme « aidants ». Il faut aller les chercher ».
    Si je crois qu’il faut effectivement mettre en place des dispositifs pour soutenir des mineurs qui pourraient en avoir besoin ( mais c’est vrai dans de multiples situation présentant des caractéristiques très différentes) il faut cesser de tout « problématiser » et de « catégoriser ».
    Alors que l’on ne cesse de parler d’inclusion, on n’arrête jamais de créer des dispositifs ségrégatifs: pourquoi ne peut on pas recourir aux dispositif de « droit commun »?
    c’est devenu un vrai « business »…toujours plus de nouveaux services…toujours plus de professionnalisation… toujours plus de « psy »…jusqu’ou ?
    pour illustrer le déficit de réflexion sur un sujet comme celui là; je vais prendre un deuxième exemple, toujours dans le même dossier de « vivre ensemble » qui montre a quel point on perd tout sens commun.
    « alors qu’une récente étude du Credoc ( non référencée et dont je n’ai pas trouvé trace) souligne que les aidants vivent une situation conflictuelle, l’unaf a lancé un dispositif de médiation familiale afin de désamorcer les conflits liés à la perte d’autonomie et au handicap. »
    j’aimerai que l’on m’explique pourquoi il faut créer un service de médiation spécialisée pour les familles ayant un de ses membres en perte d’autonomie ou en situation de handicap et pourquoi un service de médiation de « droit commun » ne serait pas en mesure de gérer ces situations. jusqu’ou compte t’on aller dans les dispositifs ségrégatifs tout en affirmant faire de l’inclusion.?
    Claudine Brissonnet docteur en psychologie; grand mère d’une petite fille en situation de handicap ( qui a un frère).

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