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La Fédération Sud santé sociaux appelle à une journée nationale de grève et de mobilisation des personnels de la santé, du social et du médico-social (Communiqué)

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« Cela fait maintenant 8 mois que nous sommes touchés par la première vague du COVID. 8 mois qu’a été mis au grand jour le fait que notre système de santé et de protection sociale, que le monde entier nous enviait, n’était plus performant parce que les politiques successives n’avaient cessé de le casser. 8 mois pendant lesquels rien n’a été fait pour que la catastrophe sanitaire qui que nous vivons ne se reproduise plus jamais.

Le Ségur de la santé n’a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers pour des soins de qualité : des postes et des lits. Quand dans le même temps les signataires ont signé en toute conscience le fait que les salararié.es du médico-social ne seraient pas revalorisé.es. Nous sommes désormais face à une nouvelle vague d’hospitalisations et le gouvernement n’a pour seules réponses qu’une série de mesures toutes plus liberticides les unes que les autres visant à pallier les défaillances du système hospitalier qu’il a créées. »

Face « à un gouvernement qui continue à communiquer qu’il maîtrise la situation et aurait réglé tous les problèmes grâce au Ségur de la Santé, la Fédération SUD Santé Sociaux, au côté des collectifs de luttes, exige :

  •  Des formations massives de professionnels pour des recrutements de personnels qualifiés
  •  L’ouverture massive de lits et /ou services en psychiatrie, les services de soins et les structures du sanitaire, du médico-social et du social partout où cela est nécessaire et pour désengorger les Urgences ;
  •  La reconnaissance sans condition en maladie professionnelle de tous les personnels de santé et d’action sociale atteint par la covid-19 ;
  •  L’arrêt de la déréglementation sur le temps travail rendu possible par le protocole d’accord du« Ségur de la santé » et la baisse de temps de travail pour nos métiers pénibles ;
  •  Des augmentations de salaires pour atteindre 300 € par mois minimum pour toutes et tous ;
  •  Un Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale qui réponde aux besoins des professionnel·le·s et de la population. »

 

Elle appelle également à une journée nationale d’action le 15 octobre.

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