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Déprogrammations : « le SML réclame des mesures d’urgence pour éviter la casse des spécialistes des établissements privés » (Communiqué)

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« Les remontées des adhérents du SML démontrent que les Agences régionales de santé engagent des déprogrammations massives dans l’hospitalisation privée, sans pour autant que des secteurs Covid y soient ouverts. De plus, les ARS engagent les établissements privés à rediriger leur personnel soignant salarié vers les hôpitaux publics, laissant les médecins libéraux qui y exercent, principalement des spécialistes, sans activité et sans revenu.

Le SML avait demandé au gouvernement de maintenir l’activité chirurgicale et les explorations diagnostiques dans les établissements privés. Ne pas le faire est une erreur qui pénalise d’abord les patients, pour lesquels déprogrammation rime avec perte de chance. Une étude publiée ce jeudi dans The British Medical Journal (BMJ) apporte la démonstration qu’un retard de traitement d’un mois conduit à une surmortalité des patients cancéreux.

Les établissements privés pourraient, pendant cette crise, se concentrer sur la continuité des soins et des explorations au bénéfice des patients non-Covid.

Et du point de vue des médecins mis à l’arrêt, de nombreux spécialistes libéraux n’ont toujours pas reçu les indemnisations promises lors de la première vague contrairement aux établissements privés qui ont reçu des compensations substantielles.

Si le gouvernement ne raisonne pas les déprogrammations, le SML redoute, en plus de l’accroissement de la surmortalité des patients chroniques et en ALD, une casse économique et sociale inédite chez les spécialistes de ces établissements et leurs correspondants en ville.

Dans la mesure où cette crise sanitaire est appelée à s’installer dans la durée, le SML appelle le gouvernement à prendre des mesures d’urgence en faveur du maintien de l’activité des praticiens libéraux appuyés par des ressources humaines des établissements privés et leurs correspondants en ville.

Encore une fois, ces praticiens sont plus utiles à aux patients en assurant la continuité des prises en charge dans leurs établissements plutôt que d’aller « pointer » à l’aide sociale de la Cnam qui reste très insuffisante. »

Contact presse : presse@lesml.org

 

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