« Une proposition de loi sera examinée, en urgence, par le Parlement, dès le 25 novembre prochain. Soutenu par le Gouvernement, ce projet de texte prévoit, en son article 1er, la création d’une profession médicale intermédiaire.
Les membres de l’UNPS, représentant douze professions de santé, constatent que cette initiative :
– Ne répond à aucun besoin ni à aucune demande des professionnels de santé ou des patients.
– Deviendra, si elle est adoptée, source de confusion pour les patients qui ne connaitront plus la qualité du professionnel à qui ils s’adressent.
– Déstabilisera l’équilibre actuel du système de santé, avec un risque de dévalorisation des professions existantes, pourtant reconnues et appréciées des patients.
– Part d’un postulat erroné selon lequel il existerait un cloisonnement important entre professionnels de santé justifiant d’un bac +3 ou +10, alors que de nombreux professionnels de santé autres que médecins ont validé cinq années d’études, voire davantage.
– Met à néant la réforme relative aux pratiques avancées et court-circuite, de facto, toutes les formations complémentaires validées par les praticiens de santé.
– Ne contient aucune mesure précise : en effet le projet de texte prévoit que les domaines d’intervention, les conditions et les règles d’exercice de cette profession intermédiaire seront définies par décret, sans aucun débat à l’Assemblée Nationale.
– Ne prévoit aucune concertation avec l’ensemble des représentants des professionnels de santé.
Pour toutes ces raisons, l’UNPS demande le retrait pur et simple de l’article 1er de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la ‘simplification’. »
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Contact presse : mathilde.guest@unps-sante.org