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« Démission du président du Haut Conseil du DPC : le SML dénonce les manquements de l’ANDPC » (Communiqué)

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« La démission sacrificielle du Docteur Jean-François Thébaut, président du Haut Conseil du DPC, marque l’échec de l’Agence dans sa réponse aux besoins en formation des médecins libéraux et met en évidence la nécessité de revoir l’organisation de la formation continue des professionnels de santé.

L’ANDPC, successeur de l’OGDPC, avatar de la loi HPST de 2019, malgré ses nombreuses statistiques opérationnelles, n’a pas démontré sa capacité à organiser la formation continue des médecins libéraux au mieux de leur intérêt et de celui des patients.

Cette agence d’État qui, par la loi de 2009 et sa finalité, avait un objectif ambitieux de former, dans le cadre des besoins de santé publique, les professionnels de santé et plus particulièrement les médecins libéraux, n’a pas été pas en mesure d’atteindre son objectif et a failli à sa mission.

Dès le départ, le ver était dans le fruit. En effet, c’était à la profession et non à une agence d’État de prendre en charge les besoins de formation continue des médecins libéraux.

Progressivement, la techno structure a pris le pas sur les professionnels de santé, malgré leur intégration éclatée dans les diverses et trop nombreuses commissions de l’Agence.

L’instabilité chronique des procédures, une ouverture vers des structures sans expérience dans la formation des médecins et sans numéro de formateur, une dotation financière notoirement insuffisante, ont abouti à une offre de formation de plus en plus erratique et très éloignée des besoins de la profession.

Deux points de repère :

  • à peine 45% les médecins libéraux effectuent moins 10 heures de formation en moyenne par an au niveau de l’Agence
  • aucune formation sur la Covid19 n’a été proposée par l’ANDPC en 2020, malgré les demandes réitérées du SML.

Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) considère qu’il est absolument nécessaire de revoir, au minimum, le fonctionnement de l’ANDPC de manière plus paritaire, et même mieux, d’arrêter cette techno structure afin de redonner l’organisation de la formation médicale continue aux représentants des professions médicales, à l’identique des autres corps de métiers, par l’intermédiaire de leurs FAF respectifs ou de leurs OPCO.

En savoir plus : www.lesml.org

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