Le vaccin Pfizer / BioNtech – le premier déployé en France à compter de janvier 2021 – nécessite une conservation à -80°C, impliquant la mise en place d’une logistique particulière. L’ARS a pour cela identifié les hôpitaux qui seront à la fois lieux de stockage et points de départ des livraisons dans chaque département.
Dans chaque région, un hôpital sera équipé d’un « super congélateur » capable de stocker 300.000 doses. Celui-ci sera positionné pour les Hauts-de-France au CHU de Lille.
L’ARS a également demandé au ministère de la santé que 6 centres hospitaliers soient dotés d’un congélateur de 100.000 doses. Il s’agit du CHU d’Amiens et des centres hospitaliers d’Arras, Beauvais, Calais, Saint-Quentin et Valenciennes. L’ARS travaille avec ces hôpitaux sur les prérequis techniques, logistiques, ressources humaines et plus globalement sur l’ingénierie qui permettra le déploiement du dispositif de vaccination.
Un comité régional de concertation sur la vaccination Covid
L’ARS Hauts-de-France travaille avec ses partenaires pour organiser les futures campagnes de vaccination sur les aspects logistiques et la coordination des différentes parties prenantes.
L’ARS et le Préfet de région installeront par ailleurs la deuxième semaine de décembre un comité régional de concertation. Il sera composé de représentants des usagers, des villes et des collectivités territoriales, infectiologues, pharmaciens, experts des questions vaccinales, représentants des professionnels de santé libéraux, des fédérations hospitalières et médico-sociales, de l’Assurance maladie et de Santé publique France. Il permettra de partager les expertises et d’animer la concertation sur la stratégie de déploiement dans la région.
Premières vaccination pour les personnes âgées vivant en collectivité
Le Gouvernement a précisé le 3 décembre la stratégie vaccinale en trois phases, reprenant les recommandations émises le 30 novembre par la Haute autorité de santé (HAS).
Seront ainsi vaccinées dans un premier temps, en janvier, les résidents d’Ehpad et autres établissements de longs séjours pour personnes âgées, ainsi que les professionnels de ces établissements qui présentent eux-mêmes un risque de forme grave. La vaccination sera dans un second temps, et au fur et à mesure des livraisons, étendue aux personnes qui présentent un risque de développer une forme grave ainsi qu’aux professionnels de santé, avant d’être proposée au reste de la population à compter du printemps.