La loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP) a été publiée le 8 décembre au Journal officiel. Elle prévoit notamment de nouvelles règles pour l’activité de vente en ligne de médicaments : remplacement du principe d’autorisation par une simple déclaration de l’exercice du commerce électronique et reformulation des conditions d’exercice afin de faire obstacle aux plateformes de vente en ligne.
La loi ASAP fixe désormais le nombre d’adjoints à employer en fonction de l’activité globale de l’officine. Mais nous serons vigilants. Pour nous, le texte d’application qui précisera la loi devra compter dans l’activité globale uniquement la part des médicaments chers jusqu’à 1 930 euros.
Quoi qu’il en soit, la FSPF se félicite que les mesures contre lesquelles elle s’était fortement mobilisée aient été abandonnées. Le texte initial envisageait en effet d’autoriser les pharmaciens à créer des plateformes de vente en ligne, à stocker et réaliser cette activité à partir de locaux distants de l’officine, et de modifier les modalités de calcul du seuil de l’adjoint en supprimant du chiffre d’affaires certaines catégories de produits.
Protéger les pharmaciens vis-à-vis de l’ubérisation de la santé reste, et restera, l’une des priorités de la FSPF.
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