Le SML ne peut accepter la dérive sanctionnante que prend la vie conventionnelle et qui met en cause le contrat qui unit l’assurance maladie et les médecins.
Le rôle d’un syndicat représentatif est certes d’être responsable vis-à-vis des assurés sociaux et des contraintes économiques actuelles mais il a surtout pour devoir de défendre les professionnels qu’il représente.
Le SML a du prendre ses responsabilités pour maintenir un dialogue conventionnel mais force est de constater, après la Commission Paritaire Nationale d’hier, que la signature de l’avenant 8 ne pourra pas empêcher l’entreprise de destruction de la médecine libérale programmée par les technocrates et leurs adeptes politiques mutualistes ou syndicaux.
Le SML ne s’associera pas à la mise en place de sanctions liberticides.
Le SML exige maintenant des revalorisations substantielles des tarifs opposables pour maintenir un accès aux soins au plus grand nombre d’assurés sociaux, notamment pour les spécialistes cliniques et techniques des blocs opératoires, mais aussi pour les spécialistes en médecine générale qui constituent le lien essentiel avec la population.
C’est la seule solution pour diminuer les compléments d’honoraires et lutter contre les déserts médicaux.
La santé a un coût et il faut savoir investir les moyens nécessaires pour maintenir un bon niveau de soins. La médecine libérale de proximité est indispensable pour y parvenir.
Faisons lui confiance au lieu de la stigmatiser inutilement.