Le SML dénonce la décision de non remboursement prise en catastrophe par le ministère après la médiatisation d’un accident imputé aux effets secondaires d’une pilule de 3ème génération en quasi simultanéité avec l’annonce de la prise en charge à 100% des avortements.
Il s’agit là d’une bien curieuse conception de la prévention en santé publique.
S’il existe un danger réel, le fait de ne pas être remboursées ne préserve en rien les femmes des complications éventuelles. Et dans ce cas il faut retirer le produit du marché.
Quant à l’éventuelle prescription réservée aux spécialistes, elle ne ferait que relancer une polémique stérile sur les compétences des uns et des autres.
Le SML et l’association « Femme, médecin libéral » qui réunit ses Assises nationales les 10 et 11 janvier 2013 à Paris, demandent que soit mise en place une concertation avec les organisations professionnelles représentatives des généralistes et des spécialistes pour que des propositions communes soient élaborées dans le cadre d’une prévention intelligente des risques de la contraception orale.