Les médecins libéraux retraités actifs constituent l’un des fers de lance des centres vaccinaux. La charge de travail de leurs confrères en exercice rend, en effet, plus difficile leur participation régulière aux vacations de vaccinations.
Or l’activité des jeunes retraités actifs (de 62 à 65 ans) en cumul avec leur retraite est soumise à une limitation de 41 136 euros par an. En cas de dépassement de ce plafond, leur retraite est amputée. Ce dispositif ne s’applique pas lorsque le médecin participe à la permanence des soins, l’État considérant alors que le médecin rend à la communauté un service dont on ne peut se priver.
Les revenus tirés de la vaccination (actes et forfaits) doivent eux aussi être exclus de ce plafonnement, eu égard au service rendu à la Nation. Ne pas statuer dans ce sens amènerait nombre de jeunes retraités actifs, très investis, à devoir abandonner la vaccination au risque d’être pénalisés sur le versement de leur retraite. Cela mettrait en péril l’existence des centres.
N’attendons pas que le problème se pose dans quelques mois et entraîne une soudaine pénurie de médecins dans les centres vaccinaux avant l’été. Il faut agir maintenant et insister pour qu’à l’instar des revenus issus de la permanence des soins, les revenus issus de la vaccination, sur lesquels les jeunes retraités actifs paieront toutes les cotisations usuelles ( CARMF, URSSAF, impôts) soient exclus de la limitation du cumul.
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Laurent Payet /Sarah Bonoron / Langage et Projets Conseils
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