Chez les patientes souffrant d’anorexie mentale, la perte de poids par carence alimentaire s’accompagne de fatigue et de diminution des capacités physiques. Pourtant, elles continuent souvent à pratiquer intensément une activité sportive qui participe à l’amaigrissement.
Des chercheurs de l’Inserm et de Université de Paris à l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris et au GHU Paris psychiatrie & neurosciences montrent que l’effort physique génère des émotions positives chez les patientes (ce qui était attendu) mais aussi de manière plus étonnante, chez leurs apparentés non malades. Ce n’est toutefois pas le cas chez les sujets contrôles.
La recherche d’un effet récompense par l’effort physique constituerait donc un aspect important de la maladie qui serait génétiquement influencée. Ces travaux publiés dans l’International Journal of Eating Disorders pourraient permettre d’axer la prise en charge des patientes souffrant d’anorexie mentale vers les dépenses caloriques (le sport) plutôt qu’exclusivement vers les carences d’apport (l’alimentation).
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