Les transferts publics comprennent des transferts fiscaux et sociaux tels que l’assurance chômage, les prestations familiales et de solidarité ainsi que les prélèvements obligatoires. En plus de concourir à la réduction des inégalités, ils participent à la stabilisation des niveaux de vie. Ce rôle stabilisateur peut s’évaluer en mesurant leur contribution à la réduction de la variabilité annuelle du niveau de vie avant transferts. En moyenne, entre 2011 et 2016, les transferts publics amortissent ainsi 70 % des variations annuelles de niveau de vie des personnes d’âge actif : environ 80 % autour du premier décile de niveau de vie après transferts et encore 20 % pour le neuvième décile.
L’assurance chômage contribue de façon primordiale à la stabilisation du niveau de vie : elle absorbe près de la moitié de la variabilité du niveau de vie avant transferts des personnes se situant entre le deuxième et le quatrième décile de niveau de vie. Les prestations sociales constituent également un filet de sécurité particulièrement efficace chez les plus modestes. Concernant les prélèvements, en raison d’un décalage entre les années de déclaration et de paiement sur la période d’étude, l’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation ont plutôt tendance à accroître la variabilité des niveaux de vie chez les plus aisés.
À niveau de vie moyen identique, les transferts publics – en particulier les allocations logement – réduisent nettement les disparités de variabilité annuelle de niveau de vie entre locataires et propriétaires.
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Contact: Muriel Moisy – drees-infos@sante.gouv.fr