Organisée par le Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues (SNDV), la 23e édition de la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau se tiendra du 14 au 18 Juin 2021, en format 100 % digital afin de poursuivre la diffusion des messages de prévention et de bonnes pratiques auprès du Grand Public, notamment en période déconfinement et à l’approche de l’été.
Pendant cinq jours, des dermatologues et des influenceurs se relaieront pour informer, sensibiliser et répondre à toutes les questions sur le dépistage, l’auto-examen et la prévention des cancers de la peau. La campagne s’appuiera notamment sur le soutien de 5 influenceurs-ambassadeurs qui chaque jour posteront du contenu, animeront des lives et partageront les astuces et bonnes pratiques pour effectuer un auto-examen efficace.
La thème de cette année : CANCER DE LA PEAU, UNE SEMAINE POUR SAUVER SA PEAU, TOUTE UNE VIE POUR EN PRENDRE SOIN.
Un site web dédié : sauver-sa-peau.fr a été créé pour l’occasion. Le grand public disposera ainsi d’un panel d’outils pédagogiques pour faire vivre la prévention des cancers de la peau tout au long de l’année, au-delà de cet événement.
LES DERMATOLOGUES INQUIETS : la campagne 2021 coïncide avec le calendrier de déconfinement, qui pourrait entraîner un relâchement dans les comportements (expositionsau soleil prolongées : terrasses, parcs, plages…). Les dermatologues redoutent par ailleurs une augmentation de cas graves dus à un diagnostic et une prise en charge tardifs.
LES CHIFFRES : 80 000 nouveaux cas de cancers cutanés diagnostiqués en France chaque année (source : Institut National du Cancer – Inca) dont les plus graves sont les mélanomes cutanés. En augmentation constante depuis 50 ans, on dénombre 14 325 nouveaux cas, dont 1 773 décès chaque année. Pourtant, détectés et diagnostiqués à temps, ils sont guérissables. Les efforts d’éducation, d’information et de responsabilisation doivent donc être poursuivis et renforcés.
RECOMMANDATIONS 2021 : Le Dr Luc Sulimovic, Président du SNDV, appelle à renforcer « l’auto-examen, à signaler les taches suspectes, d’autant plus chez les sujets à risque, et à consulter ou téléconsulter son dermatologue ou son médecin traitant, qui réorientera son patient, si nécessaire », précise-t-il.
A noter, depuis la crise sanitaire : la télédermatologie, en expérimentation dans plusieurs régions de France est actuellement une pratique qui rencontre un réel succès.