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L’OMS publie le rapport sur les statistiques sanitaires mondiales 2021 et les estimations mondiales de la surmortalité liée à la Covid-19 (Document)

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Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé a publié son évaluation annuelle de «l’état de santé dans le monde» dans le rapport Statistiques sanitaires mondiales, 2021. Le rapport présente les dernières données sur plus de 50 objectifs de développement durable liés à la santé et « indicateurs cibles du triple milliard ». 

L’édition 2021 comprend des estimations préliminaires de la surmortalité mondiale attribuable au COVID-19 pour 2020 et l’état des tendances sanitaires mondiales et régionales de 2000 à 2019. Il se concentre également sur les inégalités persistantes en matière de santé et les lacunes en matière de données qui ont été accentuées par la pandémie, avec un appel à investir d’urgence dans les systèmes d’information sanitaire pour s’assurer que le monde est mieux préparé avec de meilleures données.

  • Au 31 décembre 2020, des estimations préliminaires suggèrent que le nombre total de décès dans le monde attribuables à la pandémie COVID-19 en 2020 est d’au moins 3 millions, ce qui représente 1,2 million de décès de plus que les 1,8 million officiellement signalés.
  • Sur la base des estimations de la surmortalité pour 2020, les 3,4 millions de décès actuellement signalés à l’OMS sont probablement un sous-dénombrement important, avec des chiffres réels au moins 2 à 3 fois plus élevés.
  • Chaque pays est confronté à des défis pour signaler les décès dus au COVID-19, et l’OMS travaille avec toutes les parties prenantes pour affiner les modèles statistiques et obtenir des dénombrements précis. Les estimations mondiales et régionales de la surmortalité seront suivies des estimations par pays plus tard cette année.
  • La pandémie du COVID-19 constitue une menace majeure pour la santé et le bien-être de la population dans le monde et entrave les progrès dans la réalisation des ODD et des cibles du «triple milliard» de l’OMS. Avec 90% des pays signalant des perturbations des services de santé essentiels et 3% des ménages consacrant plus de 25% de leur budget aux soins de santé en 2015, la CSU court le plus grand risque de prendre du retard.
  • Le COVID-19 a un impact disproportionné sur les populations vulnérables, celles qui vivent dans des environnements surpeuplés étant plus à risque. Le manque de désagrégation des données contribue à des résultats de santé inégaux, avec seulement 51% des pays incluant des données désagrégées dans les rapports statistiques nationaux.
  • L’espérance de vie mondiale à la naissance est passée de 66,8 ans en 2000 à 73,3 ans en 2019, avec une espérance de vie en bonne santé de 58,3 à 63,7 ans. Les progrès les plus importants sont réalisés dans les pays à faible revenu, principalement en raison de la réduction rapide de la mortalité infantile et des maladies transmissibles.
  • Le tabagisme dans le monde a baissé de 33% depuis 2000, mais l’obésité chez les adultes est en hausse, jusqu’à un quart des populations des pays à revenu élevé étant obèses en 2016. Les maladies non transmissibles représentaient 7 des 10 causes de décès dans le monde en 2019.
  • L’OMS s’est associée à Microsoft et Avanade pour développer un nouveau centre mondial de données sur la santé à la pointe de la technologie afin d’améliorer l’accès aux données, de rationaliser les processus de données et de fournir des données sur la santé en tant que bien public.

En savoir plus :

Contacts médias: mediainquiries@who.int

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