Le variant Delta inquiète. Biogroup présente sa nouvelle carte de prévalence de ce variant dans l’Hexagone. Celle-ci sera mise à jour à un rythme hebdomadaire. Ces données sont issues des 714 laboratoires du groupement répartis sur le territoire national. Ce maillage et les volumes de tests RT-PCR traités (Biogroup réalise 25% des tests RT-PCR en France) lui permettent d’avoir une vision assez nette et représentative.
Sur la semaine étudiée (du 21 au 26 juin 2021), plus de 250 000 tests RT-PCR ont été effectués par Biogroup :
- Nombre de tests PCR : 252 000
- Nombre de tests PCR positifs : 1 998
- Patients atteints du variant Delta : 296 soit 11,1% de l’ensemble des tests RT-PCR positifs.
La carte Biogroup de la prévalence du variant Delta en France
Voici les principaux enseignements à retenir :
- La prévalence de la COVID-19 a fortement diminué ces dernières semaines et est actuellement très basse (0.9% de cas positifs sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par Biogroup), comme cela était déjà le cas l’an passé à la même période. Cela laisse supposer une saisonnalité impactant fortement la prévalence.
- La prévalence du variant Delta sur l’ensemble des tests RT-PCR positifs réalisés par Biogroup est aujourd’hui de 11,1%. Comme pour le variant britannique avant lui, on constate une forte hétérogénéité des prévalences selon les départements. Les écarts sont importants allant de 30.3% en Haute-Marne, 20% dans le Morbihan ainsi que dans le Bas-Rhin et 25% en Loire-Atlantique à 0% dans certains départements (notamment la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, l’Ain, l’Oise et la Seine-et-Marne). Cela est classique dans les épidémies en cours de diffusion : les écarts de prévalence vont tendre à se réduire au fur et à mesure que ce variant se diffuse.
Le Dr Laurent Kbaier, biologiste pour Biogroup, ajoute : “Nous avons enfin eu l’autorisation des autorités de cribler le variant Delta depuis le 15 juin, et nous pouvons désormais suivre et analyser rapidement la dynamique de sa propagation. Mais n’est-il pas trop tard ? Il circule déjà dans certains territoires, et il est mieux adapté à l’homme donc se transmet très rapidement. Il y a de grandes chances que les prévisions des épidémiologistes se confirment et qu’il devienne le variant majoritaire dès la fin août. Nous espérons que la vaccination sera un rempart suffisant pour éviter une quatrième vague, mais il est crucial de rester mobilisés et prudents dans les prochaines semaines”.
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