« Lors de son intervention télévisée du 12 juillet, le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé que les conditions de circulation du virus, notamment celles du variant delta, justifient un certain nombre de mesures, dont l’obligation vaccinale contre la Covid-19 pour les soignants, mais plus largement pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, ainsi que pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile.
Ces décisions vont dans le bon sens. La proportion de professionnels de santé vaccinés est en constante progression, mais à termes, tous les soignants devront être vaccinés au nom du devoir déontologique de protection des patients. De plus, le fait de ne pas avoir restreint cette obligation vaccinale aux seuls soignants est une bonne chose pour freiner plus efficacement le rebond épidémique, et constitue certainement un premier pas vers l’élargissement de l’obligation vaccinale que l’Ordre National des Infirmiers appelle de ses vœux. En effet, le chef de l’Etat s’est montré ouvert à la question de l’obligation vaccinale pour tous les Français en fonction de l’évolution de la situation.
Par ailleurs, l’Ordre National des Infirmiers appelle officiellement à intensifier fortement la démarche « d’aller vers » les publics vulnérables : France Assos Santé souligne que seuls 40% d’entre eux sont vaccinés alors qu’ils présentent le risque le plus élevé de comorbidités.
Nous appelons enfin à la mobilisation la plus large possible et au renforcement de la pédagogie pour lever les hésitations vaccinales et atteindre l’immunité collective. »
Réaction de Patrick Chamboredon, Président de l’Ordre National des Infirmiers, suite aux annonces présidentielles.