En 2019, le taux de mortalité périnatale (nombre d’enfants nés sans vie ou décédés au cours des 7 premiers jours de vie rapporté à l’ensemble des naissances à partir de 22 semaines d’aménorrhée) s’élève à 10,2 ‰, d’après les données hospitalières.
Le taux de mortinatalité (enfants nés sans vie par mort foetale spontanée ou interruption médicale de grossesse) est de 8,5 pour 1 000 naissances totales en 2019. Il est en légère baisse après quatre années très stables, proches de 9 ‰. C’est le principal composant de la mortalité périnatale, puisqu’il y contribue à hauteur de 83 %. Les facteurs de risque de la mortinatalité déterminent donc largement ceux de la mortalité périnatale. La mortinatalité est très dépendante de l’âge gestationnel, du nombre de foetus et de l’âge de la mère. Le taux de mortinatalité par mort foetale spontanée (mortinatalité spontanée) est de 5,2 ‰ et représente 61 % de la mortinatalité.
L’autre composante de la mortalité périnatale est la mortalité néonatale précoce (enfants nés vivants et décédés dans les 7 premiers jours de vie). En 2019, le taux de mortalité néonatale précoce s’élève à 1,7 pour 1 000 naissances vivantes. Que ce soit avant ou après la naissance, les risques de décès sont plus importants dans les DROM où le taux de mortalité périnatale atteint 13,4 enfants pour 1 000 naissances totales.
En 2015, dernière année disponible en comparaison européenne, la France se classait au 20e rang ex æquo sur 33 pays pour la mortinatalité spontanée à partir de 28 semaines d’aménorrhée (indicateur utilisé pour les comparaisons internationales).
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