Au ministère de la Santé, en terrasse et au soleil, Olivier Veran a donc reçu différents médecins, afin d’échanger sur le Ségur de la santé, dans le cadre de son premier anniversaire. À cette réunion, à l’allure de prise de thé à la maison de retraite les Lilas, aucun syndicat représentatif de la médecine libérale n’était invité.
Le ministre a ainsi reconnu et validé le fait que le Ségur de la santé était un Ségur hospitalier. Cette réunion reflète, une fois de plus, le mépris affiché par le ministère pour la médecine libérale. Mépris accentué encore par l’envoi d’un mail officiel aux structures syndicales libérales afin qu’elles diffusent largement le document vidéo de cette réunion. L’UFML- S rappelle courtoisement au ministère de la Santé que les médecins libéraux ne sont pas ses passeurs de plats…
Avec 22 milliards annoncés sur cinq ans ( 30 si l’on tient compte des 10 milliards de la dette hospitalière reprise par l’état ) le Ségur hospitalier est insuffisant. Avec 500 millions, à peine annoncés, pour la médecine de ville lors des discussions de l’avenant neuf le « non Ségur » de la médecine de ville est inexistant.
Nous rappelons que les médecins de ville assurent un rôle primordial et indispensable dans la gestion de la vaccination et de la lutte face au Covid.
Nous appelons le ministère de la Santé au respect des médecins de ville, et à leur considération.
Au regard de ces oublis répétés l’UFML-S demande à ce que soit affiché sur la façade du ministère de la Santé cette simple évidence : « Pas de médecine sans médecin de ville »
Relations presse
Laurent Payet /Sarah Bonoron / Langage et Projets Conseils
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