Le 23 juillet 2021, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé l’utilisation du vaccin Spikevax (Moderna) pour les 12-17 ans.
Le 28 juillet, la HAS valide l’intégration du vaccin Spikevax dans la stratégie vaccinale pour les 12-17 ans. Il devient le deuxième vaccin à être autorisé pour les enfants et adolescents après celui de Pfizer-BioNTech.
L’utilisation du vaccin Spikevax chez les 12-17 ans sera la même que chez les personnes âgées de 18 ans et plus.
Une étude portant sur 3 732 enfants âgés de 12 à 17 ans a démontré que la réponse en anticorps et les effets secondaires les plus fréquents chez les enfants et adolescents sont comparables à ceux observés chez les personnes âgées de 18 ans et plus. L’EMA a noté qu’en raison du nombre limité de participants inclus dans l’étude, celle-ci n’a pas pu détecter de nouveaux effets secondaires peu courants ou estimer le risque d’effets secondaires connus tels que la myocardite et la péricardite.
La HAS souligne que le vaccin Spikevax est contre-indiqué chez les adolescents ayant un antécédent de manifestation anaphylactique à l’un des composants des vaccins. Il n’est pas recommandé en cas d’antécédent de syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) ou de myocardite et/ou péricardite ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une première dose de vaccin d’ARNm. Vous pouvez consulter l’avis de la HAS, en cliquant ICI.
L’innocuité et l’efficacité du vaccin, que ce soit chez les enfants ou les adultes, continueront d’être surveillées au fur et à mesure de son utilisation grâce au système de pharmacovigilance et aux études en cours. Le vaccin devra être utilisé en priorité chez les adolescents présentant une comorbidité ou appartenant à l’entourage d’une personne immunodéprimée.
Pour rappel, le recueil de l’autorisation des titulaires de l’autorité parentale est requis pour procéder à la vaccination des mineurs. Vous trouverez le formulaire d’autorisation des titulaires de l’autorité parentale en cliquant ICI.
Outre le formulaire d’autorisation parentale, les mineurs doivent présenter la carte Vitale d’un de leurs parents ou une attestation de droits mentionnant le numéro de sécurité sociale d’un de leurs parents, y compris lorsqu’ils disposent de leur propre carte Vitale.
Dès la publication de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire, vous pourrez procéder à la vaccination à la seule demande d’un mineur de plus de 16 ans. Pour les mineurs de moins de 16 ans, seule l’autorisation de l’un des titulaires de l’autorité parentale sera requise pour la réalisation d’un dépistage et/ou l’injection du vaccin.
Les dispositions de la loi sont susceptibles d’évoluer d’ici sa publication au Journal Officiel, le Conseil Constitutionnel étant saisi.
Il n’est pas nécessaire de recueillir le consentement du mineur par écrit : il peut être recueilli à l’oral, pendant l’entretien préparatoire à la vaccination.Durant cet entretien, le mineur doit recevoir une information claire et adaptée à son âge sur les incertitudes liées à la covid-19, sur le vaccin et son efficacité à moyen et long terme, ainsi que sur les moyens complémentaires de prévention (gestes barrières).
La présence d’un parent pendant la vaccination est recommandée mais n’est pas obligatoire.
Pour en savoir plus sur les modalités de recueil de l’autorisation parentale, vous pouvez consulter notre foire aux questions actualisée, en cliquant ICI.