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Covid-19 : point épidémiologique du 2 septembre 2021 (Document)

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Situations contrastées en France métropolitaine et en Outre-mer qui nécessitent de maintenir un haut niveau de vigilance à l’heure de la rentré.

En semaine 34 (du 23 au 29 août), le ralentissement de la circulation du SARS-CoV-2 s’est poursuivi et s’accompagne cette semaine d’une diminution des admissions à l’hôpital et en soins critiques, avec néanmoins des disparités au niveau territorial.

La situation reste particulièrement critique en Martinique et en Guadeloupe, et préoccupante en Guyane. Au niveau national, le taux de dépistage restait très élevé. Les taux d’incidence, toujours à des niveaux élevés, étaient en diminution dans toutes les classes d’âge, excepté chez les 0-9 ans (stable) et les 3-5 ans (légère progression). Le nombre de contacts déclarés par les cas restait faible, indiquant une identification toujours incomplète des personnes-contacts. En France, au 31 août 2021, 72,3% de la population avait reçu au moins une dose de vaccin et 66,0% était complètement vaccinée.

Dans le contexte de la rentrée scolaire et de la reprise des activités professionnelles, la vaccination de toutes les personnes éligibles est primordiale et doit être associée aux autres mesures de prévention, notamment le respect des mesures barrières, la limitation des contacts à risque et le respect de l’isolement en cas de symptômes, d’infection confirmée ou de contact avec un cas confirmé. La combinaison des différentes mesures reste nécessaire pour consolider la dynamique épidémique actuelle et contribuer à préserver le système hospitalier.

Diminution du taux d’incidence qui reste à des niveaux élevés

Au niveau national, 17 135 cas étaient diagnostiqués en moyenne par jour en semaine 34, le taux d’incidence était de 179/100 000 habitants, en diminution de 18%.  La diminution du taux d’incidence était observée dans toutes les classes d’âge, excepté les 0-9 ans, chez qui il était stable (130/100 000 habitants). Une légère augmentation était observée chez les 3-5 ans (107, +6%). Les taux les plus élevés concernaient les classes d’âge 20-29 ans (306, -24%), 30-39 ans (271, -17%) et 10-19 ans (242, -19%).

Les taux de dépistage étaient en diminution chez les moins de 60 ans et stable ou en légère augmentation chez les 60 ans et plus. Les taux les plus élevés étaient observés chez les 20-29 ans (14 487/100 000, -11%) et les 30-39 ans (11 893, -10%).

En France métropolitaine, les taux d’incidence, bien qu’en diminution, restaient toujours les plus élevés en Provence-Alpes-Côte d’Azur (441/100 000, -17%), Occitanie (230, -28%) et Corse (222, -36%).

Comment circule le virus chez les enfants par tranche d’âge scolaire ?

En semaine 34, parmi les 349 920 personnes de moins de 18 ans testées pour le SARS-CoV-2 (vs 405 797 en S33, soit -14%), un total de 25 637 nouveaux cas a été rapporté (vs 28 689 en S33, soit -11%). Les 0-17 ans représentaient 21% de l’ensemble des nouveaux cas observés dans la population générale.

Les 0-2 ans représentaient 6% des nouveaux cas parmi les moins de 18 ans, les 3-5 ans 9,5%, les 6-10 ans 31%, les 11-14 ans 30% et les 15-17 ans 23,5%. Le taux d’incidence continuait d’augmenter chez les 3-5 ans (107 pour 100 000, soit +6%), diminuait légèrement chez les 0-2 ans (69, soit -4%) et chez les 6-10 ans (194, soit -2%) et plus fortement chez les 11-14 ans (227, soit -16 %) et les 15-17 ans (244, soit -20 %).

Le taux de dépistage augmentait légèrement chez les 3-5 ans (790 pour 100 000, soit +3%) et diminuait dans les autres classes d’âge : 0-2 ans (596, soit -3%), 6-10 ans (1 558, soit -13%), 11-14 ans (3 666, soit -16%) et 15-17 ans (5 300, soit -14 %).

Lire la suite du communiqué de presse.

Contact: presse@santepubliquefrance.fr

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