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L’UNPF demande de mettre fin au plafonnement pour la vaccination à l’officine (Communiqué)

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Acteurs clés de la vaccination en ville, les pharmaciens sont las des contraintes qui pèsent sur leur engagement de santé publique auprès de la population. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) exprime sa colère envers le maintien du plafonnement des vaccinations en officine, un frein totalement illogique en pleine lutte contre la progression de l’épidémie.

A l’heure où les contaminations repartent à la hausse et où la validité du passe sanitaire est conditionnée à la réalisation de la 3ème dose, la demande en vaccinations explose dans les officines.

Une fois encore, les pharmaciens répondent présents, comme ils l’ont toujours fait depuis le début de la crise sanitaire, pour assurer la plupart des vaccinations de ville. Alors, pourquoi le Gouvernement leur impose-t-il autant de contraintes ?

Le plafonnement des vaccinations à 1100 par mois semble en totale contradiction avec l’urgence sanitaire et la cadence imposée par les pouvoirs publics incitant les pharmaciens à vacciner le dimanche. Pour rappel, cette contrainte a été imposée au mois de juin dernier afin de réguler la mauvaise utilisation des Cartes de Professionnels de Santé (CPS) dans les centres de vaccination. Mais depuis le mois de juin, aucune solution technique n’a été trouvée concernant l’utilisation des cartes CPS des adjoints, puisque l’Assurance maladie n’a aucun moyen de savoir quel adjoint travaille dans quelle officine !

S’appuyer sur les pharmaciens

Au-delà de ce plafond, le pharmacien perd donc sa rémunération. Est-ce normal ? Comment expliquer que le Gouvernement offre non seulement des rémunérations bien plus élevées dans les centres de vaccination qu’en officine, mais qu’en plus il fasse peser une telle limitation ?

« Les pharmaciens réalisent 70% des vaccinations en ville pour un coût 4 fois inférieur aux centres de vaccination… Il paraît insensé de ne pas s’appuyer sur eux pour répondre à cette 5ème vague », déclare Christophe Le Gall, Président de l’UNPF.

Maintenant que les étudiants en 2ème cycle de pharmacie peuvent désormais soutenir les équipes officinales débordées, l’UNPF demande la suppression du plafond et une valorisation adéquate de l’acte vaccinal en officine.

Christophe Le Gall, Président de l’UNPF : c.legall@unpf.eu
Anne Myon, Communication : amyon.communication@gmail.com
Guillaume de Chamisso, Relations Médias : guillaume.dechamisso@gmail.com 

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