Sur le front 7 jours/7, 24 heures/24, pour prendre en charge la santé des femmes et des nouveau-nés, les sages-femmes sont exaspéré.e.s par le mépris du gouvernement face aux messages d’alerte portés par la profession.
C’est maintenant que des drames se vivent dans nos maternités provoquant la réorientation de nombreux.ses sages-femmes salarié.e.s.
C’est maintenant que les sages-femmes libéraux.ales se sentent méprisé.e.s par des instances qui leur demandent toujours plus mais au plus bas prix.
C’est maintenant que les étudiant.e.s abandonnent leurs études par manque de perspectives professionnelles à la hauteur de leurs qualifications.
Les réponses gouvernementales à cette crise sont insuffisantes :
- La revalorisation salariale annoncée pour les salarié.e.s ne rattrape pas le retard pris par la profession et est inégalitaire en écartant les sages-femmes territoriaux.ales et les enseignant.e.s.
- L’avenant 5 à la convention des sages-femmes est trop restrictif et ne reconnaît pas leur travail à sa juste valeur.
Où est le choc d’attractivité pour sauver la profession de sage-femme ?
L’actualité nous confirme jour après jour le manque de sages-femmes dans nos maternités provoquant ainsi des fermetures provisoires ou définitives.
Quelle sécurité pourrons-nous garantir pour les naissances de demain et la prise en charge de la santé des femmes ?
En cette période de crise sanitaire, les difficultés sont encore plus prégnantes.
Non, le covid ne s’arrête pas aux portes des maternités !
Depuis plus d’un an, les sages-femmes réclament toujours :
- Une révision des décrets de périnatalité de 1998 pour une mise en sécurité des usager.e.s avec des effectifs médicaux suffisants,
- La modification du statut des sages-femmes hospitalièr.e.s pour rejoindre celui des autres personnels médicaux à l’hôpital et ainsi engager une réflexion collégiale sur les différents modes d’exercice de la profession de sage-femme,
- Une revalorisation vraiment incitative des revenus de l’ensemble de la profession.
Les sages-femmes seront donc en grève lors d’une semaine noire du 24 au 31 décembre 2021
Contact ONSSF : secretariat@onssf.org