Consacrée à l’information et au repérage des acouphènes et troubles de l’audition au sein de la population, la journée nationale de l’audition 2024 se déroule le 14 mars.
Elle est organisée et relayée par l’Association JNA.
En savoir plus sur cette journée
En France, 25% des adultes sont touchés par une forme de déficience auditive, invalidante chez 10% d’entre eux. L’âge est bien sûr un facteur associé important : chaque année de vie supplémentaire augmente de 10% le risque d’engendrerune perte auditive[1]. Pour autant, les jeunes ne sont pas épargnés. Entre un quart et la moitié d’entre eux mettent leur audition en danger, notamment en s’exposant à des volumes sonores trop élevés[2]. On constate que seul 1 Français sur 2 s’est déjà rendu chez un médecin ORL (uniquement 4 jeunes sur 10)[3], alors que les aides auditives demeurent sous-utilisées, en particulier chez les séniors[4]. En parallèle d’une consultation chez l’ORL, il est possible de réaliser un bilan auditif et poser toutes ses questions auprès d’un centre audio.
[1] « En France, un adulte sur quatre serait concerné par une forme de déficience auditive » (Inserm, communiqué de presse du 17 juin 2022).
[2] « Pourquoi plus d’un milliard de jeunes risquent une perte d’audition ? » (Article Europe 1, novembre 2022).
[3] « 20 millions de Français souffriraient d’acouphènes » (Synthèse de l’étude JNA-Ifop 2020 : « 2020-2030 : quel avenir pour les oreilles des Français ? », 12 mars 2020).
[4] Inserm, communiqué de presse déjà cité.