Les cas de bébés secoués ne sont pas des faits isolés. Chaque année, plusieurs centaines d’enfants en sont victimes. Cette maltraitance, perpétrée volontairement par des adultes, parfois dans le déni de la gravité de leur acte, représente la forme la plus grave de traumatisme crânien de l’enfant.
En France, 1 bébé sur 10, victime de secouements, décède, les autres en subiront les conséquences toute leur vie. Le syndrome du bébé secoué est à l’origine de graves séquelles neurologiques qui se manifestent par des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l’attention.
Pour alerter et faire la lumière sur la réalité de ce phénomène, le Gouvernement se saisit du sujet à travers une campagne de sensibilisation nationale, lancée le 17 janvier. Cette initiative d’Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, soutenue par des experts et des parents témoins, repose notamment sur la diffusion d’un film choc :
Secouer un bébé est une maltraitance qui peut être mortelle
Aussi appelé « traumatisme crânien non accidentel » (TCNA), le syndrome du bébé secoué se traduit lorsqu’un bébé ou un jeune enfant est violemment secoué par un adulte. Ces secousses, toujours extrêmement violentes, sont produites le plus souvent lors de la saisie du bébé sous les aisselles ou par le thorax. Sa tête se balance rapidement d’avant en arrière et son cerveau heurte les parois de son crâne.
Le bébé peut alors arrêter de respirer et des lésions cérébrales, oculaires et de la moelle épinière peuvent survenir. Des pertes de neurones importantes, qui impacteront l’enfant toute sa vie, peuvent aussi être occasionnées.
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