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Evolution de la vaccination contre la Covid 19 en Île-de-France (Etude)

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La campagne de vaccination contre la Covid-19, débutée fin décembre 2020, s’est poursuivie suivant différentes étapes fixées par le Gouvernement et recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) tout au long de l’année 2021.

Cette étude analyse l’évolution de la vaccination en Île-de-France, en prenant en compte les évolutions du calendrier vaccinal (ouverture progressive de la vaccination aux différentes classes d’âges, instauration du pass sanitaire…), la caractérisation des personnes et des territoires.

Qu’en est-il des disparités infrarégionales de vaccination ? quel est le profil des Franciliens non vaccinés ? Questions nécessaires à toutes mises en place de politiques de prévention.

Parmi les éléments marquants

  • L’Île-de-France démarre fort sa couverture vaccinale en début de campagne mais se fait rattrapée par les autres régions en particulier de l’ouest du pays où les populations à la fois les plus jeunes mais aussi les plus âgées se font davantage vacciner.
  • Les inégalités infraterritoriales sont très marquées en Île-de-France où le taux de vaccination complète atteint 80 % de la population à Paris quand il est à peine à 63 % en Seine-Saint-Denis. Dans certains territoires particulièrement défavorisés 40 % de leur population n’a pas encore reçu une seule dose de vaccin fin novembre 2021.
  • Les inégalités sociales de vaccination tendent toutefois à diminuer au cours de la période et les écarts entre les territoires se réduisent.
  • Être une femme, en ALD, ayant un médecin traitant et vivant dans une commune en dehors de l’agglomération parisienne et plutôt favorisée socialement, sont autant de facteurs qui augmentent les chances d’être primo vacciné.
  • La couverture vaccinale complète par pathologie associée à un risque de forme grave de Covid-19 révèle un taux de vaccination à seulement 85 % pour les personnes atteintes de diabète et de 84 % pour celles en situation d’obésité.
  • Enfin, 38 % des personnes considérées à risque (défaveur sociale, AME, C2S…) restaient encore à vacciner fin novembre.
  • Les dispositifs d’« aller vers » les populations qui restent éloignées de la vaccination sont plus que nécessaires alors que l’épidémie de Covid-19 connait une cinquième vague.

L’étude à lire ICI

Contact : Sandrine KOCKI – sandrine.kocki@institutparisregion.fr

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