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« Douze ans pour reconnaître le décrochage du pouvoir d’achat dans la fonction publique » (Communiqué)

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Le 15 mars 2022, la ministre de la fonction publique annonce avec force de média le dégel du point d’indice avant l’été.

C’est plutôt avec satisfaction que l’on accueille cette mesure qui s’intéresse enfin à la revalorisation salariale des professionnels de santé mais aussi de tous les professionnels de la fonction publique. (Outre le saupoudrage de 1.2% autour des présidentielles de 2017).

On regrette simplement que cette mesure intervienne après plus de 5 ans d’abandon et de surdité aux appels à l’aide de l’hôpital et un Ségur raté. Toutes ces revalorisations ciblées (primes) prônées par le gouvernement n’ont pas amélioré le pouvoir d’achat des soignants.

Ces primes éphémères distribuées de façon aléatoire par les directeurs d’hôpitaux sans contrôle des ARS et de la DGOS, comme l’a dénoncé le SNPHARE, n’ont pas participé à l’amélioration de l’attractivité de l’hôpital public.

Alors si cette décision est impérative, elle arrive bien tard pour l’hôpital public et devant 12 ans de gel et la forte inflation, l’augmentation du point d’indice devra être substantielle pour combler une perte de pouvoir d’achat de 30% en 20 ans.

Le SNPHARE constate que l’hôpital a deux problèmes : la manière dont il paye ses professionnels et la manière dont il les fait travailler.

Le SNPHARE :

  • rappelle que les praticiens hospitaliers se sont vus privés de la revalorisation salariale du Ségur au prétexte qu’ils avaient été nommés avant 2020 ;
  • alerte sur la lourdeur exacerbée des charges de travail de journées à rallonge et un temps de travail des praticiens hospitaliers toujours non comptabilisé (directive européenne sur le temps de travail de 2003) ;
  • veut rendre public que ces règles archaïques se font sans aucun suivi médical ni prise en compte de la pénibilité du travail de nuit succédant à des journées trop longues ;

Le SNPHARE demande urgemment

  • la reconnaissance de l’engagement des médecins dans la crise Covid par l’octroi des 4 ans d’ancienneté dont ils ont été privés ;
  • la revalorisation de la permanence des soins et la reconnaissance de sa pénibilité
  • la majoration du temps de travail additionnel au même titre que toutes les heures supplémentaires
  • l’assurance d’un suivi médical tout au long de la carrière des praticiens hospitaliers

Le site du SNPHAR-E : snphare.fr

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