Depuis plusieurs semaines, l’USPO s’oppose fermement à une baisse de la rémunération des TAG. Jour après jour, nous argumentons auprès du ministère de la santé, de l’assurance maladie, des services du premier ministre pour les convaincre du caractère infondé de cette baisse.
Nous leur avons rappelé que cette décision serait une sanction pour la profession la plus investie dans le dépistage et qu’elle réduirait à néant la valeur de notre diagnostic. Nous les avons également alertés sur la colère engendrée par cette baisse et la volonté de plus de 90% des pharmaciens de mettre fin au dépistage (selon les 5 008 réponses à la dernière enquête de l’USPO).
L’USPO a également proposé à la FSPF à plusieurs reprises de signer des courriers communs pour défendre cette rémunération, en vain.
Consciente qu’elle ne pourrait pas infléchir la position de l’USPO, l’assurance maladie a obtenu l’accord de l’autre syndicat pour cette baisse.
Au 1er avril, les TAG pris en charge passent de 20 à 16,50 euros ; les TAG non remboursés, qui ne représentent plus aucun volume, restent à 20 euros.
Cette décision du Président de la FSPF récemment réélu est incompréhensible au regard de l’investissement des pharmacies depuis plus de deux ans et n’augure rien de bon pour l’avenir de la profession.
La nouvelle convention pharmaceutique s’appuie sur le dépistage et la vaccination et pourtant le nouveau montant du diagnostic à 1,90 euro est une insulte à notre diplôme, notre compétence et notre investissement pendant la crise.
Vous pouvez agir vite en adhérant à l’USPO pour équilibrer et rendre efficace la défense professionnelle. Ne laissez pas le syndicat ayant eu le plus grand nombre de voix aux élections URPS prendre seul des décisions pour vous.
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