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Trois mois après la première dose de rappel du vaccin contre le Covid-19, son efficacité disparait contre les formes symptomatiques mais reste élevée contre les formes sévères chez les personnes de 40 ans ou plus (Communiqué)

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La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie les résultats relatifs à l’épidémie de Covid-19 à partir des données d’appariements de tests, d’entrées hospitalières et de vaccinations. Cette semaine, les résultats sur la protection conférée par l’injection d’une dose de rappel, selon que celle-ci a été effectuée il y a moins ou plus de trois mois, portent pour la première fois sur la population des 40 ans ou plus, le nombre de personnes de 40 à 59 ans avec une dose de rappel de plus trois mois étant désormais statistiquement suffisant.

Il est désormais possible, parmi les personnes de 40 à 59 ans ayant eu une dose de rappel, de distinguer dans les analyses celles avec une injection de moins trois mois de celles avec une injection plus ancienne. Entre le 21 février et le 20 mars 2022, 60 % des 40-59 ans ont un rappel depuis moins de 3 mois et 12 % depuis plus de 3 mois (graphique ci-dessous).

Actuellement, la population des personnes « partiellement vaccinées » est très particulière et ne représente qu’une très faible proportion de l’ensemble, elle a donc été écartée de la modélisation. Les personnes au schéma « complet de moins de 3 mois – sans rappel », représentent également un effectif faible et ont été regroupées avec les personnes au schéma « complet de plus de 3 mois – sans rappel » dans le reste des analyses.

Entre le 21 février et le 20 mars 2022, le nombre de cas positifs pour 100 000 personnes et l’incidence hospitalière pour 1 million de patients, en soins critiques comme en hospitalisation conventionnelle, sont systématiquement plus faibles pour les patients de 40 ans ou plus lorsqu’ils sont vaccinés avec rappel depuis moins de 3 mois par rapport aux personnes non-vaccinées.

Au-delà de trois mois, le rappel ne semple plus protéger contre les infections et la protection contre les formes sévères et graves s’atténue, mais les incidences hospitalières demeurent nettement plus faibles par rapport aux personnes non-vaccinées.

Tableau : nombres à taille de population comparable de tests et d’événements hospitaliers selon le statut vaccinal entre le 21 février et le 20 mars 2022 pour les personnes de 40 ans ou plus.

Par ailleurs, une modélisation sur les données recueillies à partir du 13 décembre 2021, restreinte au variant Omicron, permet d’affiner les constats réalisés sur les seules statistiques descriptives, toujours sur la population des 40 ans ou plus :

  • Concernant le risque de développer une forme symptomatique due au variant Omicron, la dose de rappel augmente la protection par rapport au primo-schéma vaccinal complet – et encore plus par rapport aux non vaccinés – de façon modérée durant les 3 mois suivant son administration, avec une efficacité comprise entre 50 % et 60 %, mais la protection semble disparaitre après 3 mois;
  • La dose de rappel apporte également un regain de protection contre les formes sévères pour les 40-59 ans, 60-79 ans comme pour les 80 ans ou plus, avec une protection vaccinale contre les hospitalisations et les décès comprise entre 75 % et 90 % dans les trois mois suivant son injection. La protection s’érode néanmoins après 3 mois, tout en restant importante : entre 65 % et 80 % contre les soins critiques.

Lire la suite du communiqué de presse en ligne.

 

Contact :

drees-infos@sante.gouv.fr

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