La FFMKR, première organisation représentative des kinésithérapeutes libéraux, salue la nomination de Brigitte Bourguignon au ministère de la Santé et de la prévention.
Après plus de deux années de crise sanitaire, qui ont laissé le système de santé dans un état d’érosion avancé, la tâche du nouveau ministre sera ardue. La FFMKR rappelle qu’il est plus que jamais temps, de réformer et transformer l’organisation du système de santé, pour améliorer l’accès aux soins et répondre aux défis du Grand âge.
La prévention fait partie des missions essentielles du kinésithérapeute. L’affichage de la prévention sur les murs de l’avenue de Ségur est un signal fort à saluer. La FFMKR s’engage à travailler main dans la main avec le gouvernement pour développer encore davantage la prévention dans les cabinets de kinésithérapie.
La FFMKR en est convaincu, le système de santé ne se relèvera pas sans investir sur les professionnels de santé de ville, et en particulier les kinésithérapeutes. Nous avons la capacité d’apporter des réponses rapides et opérationnelles aux différents enjeux, notamment grâce à la mise en place de l’accès direct au kinésithérapeute.
Faut-il encore donner les moyens à notre profession de développer des solutions rapides pour améliorer l’accès aux soins et répondre au défi de la dépendance et la prévalence des maladies chroniques. Les négociations conventionnelles entre les organisations représentatives et l’assurance maladie sont aujourd’hui au point mort.
La FFMKR appelle la nouvelle ministre à se saisir sans tarder des sujets de revalorisation des kinésithérapeutes et à créer les conditions de la reprise des négociations conventionnelles. Les kinésithérapeutes subissent depuis 10 ans une politique de gel de leurs tarifs, qui a dégradé significativement leur pouvoir d’achat.
La FFMKR est un syndicat constructif, réformiste, déterminé et prêt à accompagner une politique de santé publique ambitieuse au service des concitoyens. En échange d’engagements forts de notre part, la place des kinésithérapeutes dans le système de santé doit être valorisée et reconnue.
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